Lionel Jospin… en Grand Inquisiteur.

Publié le 17 septembre 2007 par Marc Vasseur
6h29 : Soupir d’aise de ce bon week-end. 6h30 : début des infos. 6h30mn30sc : je suis remonté comme une pendule.   En écrivant ce post, je suis passablement excédé et énervé… j’ai entendu, comme vous, les quelques phrases du bouquin de Lionel Jospin « L’impasse » sur les présidentielles 2007…   Déjà, il faut souligner l’empressement de celui-qui-n’a-jamais-vu-le-deuxième-tour à analyser la défaite d’une autre… alors qu’on attend toujours l’analyse de sa propre déroute…   Bon, on savait déjà que pour Jospin la faute en incombe à ces connards d’électeurs qui ne le méritaient pas ; désormais on sait qu’il y a une nouvelle catégorie, ces gros nazes de militants qui ont investi la moins capable d’entre eux… bref une nulle.   Pour notre grand inquisiteur, l’autre part de responsabilité est à porter naturellement au seul « décrédit » de Ségolène Royal… car il est un fait avéré et ne souffrant d’aucune discussion, son énorme 16% de 2002 c’est à cause des autres et c’est tout. Ce refrain me fait penser à la chanson d’Abd Al Malik « Les autres » et cette phrase « ce n’est pas moi, c’est les autres »… D’ailleurs, il suffit de se rappeler la cacophonie du PS à l’époque et d’un programme non décidé par le candidat pour se faire une idée de sa non responsabilité dans son désastre.   Et si vraiment vous avez la mémoire courte, on ne doit pas oublier une constante dans l’imagerie jospinienne… Lui, il aurait gagné contre Jacques Chirac… ah merde, il n’a pas passé le 1er tour… point du tout… il n’a pas daigné participer au 2ème tour… vous saisissez la différence ?   Enfin pour clôturer les comptes et faire en sorte que les gros nazes de militants ne se fourvoient plus à l’avenir et notamment lors du prochain congrès… Lionel Jospin nous certifie que Ségolène Royal n’a pas l’étoffe de prendre en main le Parti Socialiste…   Merci de nous ramener à la réalité… En 10 ans, et même davantage je pense, le PS est devenu une référence incontournable… tant en terme de renouvellement, de démocratie interne, de cohérence idéologique, de programme rêvé et pensé pour les français… à un point tel que son Premier Secrétaire, François Hollande, a reconnu à la Rochelle que le projet voté en 2006 n’était pas un modèle de cohérence…   Et comme tout est parfait dans le meilleur des mondes jospiniens… les « meilleures » pages de son bouquin ont été données juste après la réunion des jospinistes qui devait mettre Bertrand Delanoë sur orbite… du coup… ce matin, cet évènement s’est fait voler la vedette… par « L’impasse »…   Y a pas à chier… Lionel Jospin est bien le meilleur d’entre nous…   PS : bon… ben ce n’est pas encore aujourd’hui que je vais pouvoir apparaître comme un blog dûment estampillé « rénovation socialise »… Caramba encore raté.    PS2 : Champion du MONDE !! on a écrasé la Namibie...