Les pesticides ont provoqué un désastre sanitaire aux Antilles

Publié le 17 septembre 2007 par Moraarnaud

Bah bravo, je suis très heureux de constater que nos paradis ensoleillés sont empoisonnés. J'ai des amis de Martinique à qui je souhaite bon courage. Courage aussi aux poissons qui je l'espère n'auront pas de nouvelles nageoires qui pousseront suite à des gènes défectueux.

Le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, estime qu'il sera possible à l'avenir de ne pas répéter le désastre provoqué par les pesticides aux Antilles grâce au cyclone Dean.

"On a une opportunité de faire autrement à partir de maintenant et heureusement, puisque les bananeraies ont été détruites par le cyclone", en août dernier a-t-il expliqué lundi sur Europe 1.

"Au moment où l'on va replanter, on a l'occasion d'utiliser peu ou pas de pesticides. On est dans un nouvel état d'esprit, il faut gérer le passé, il doit être fait avec rigueur et avec le souci de connaître la vérité", a-t-il ajouté.

Michel Barnier a reconnu "une situation très grave" qui a des conséquences également sur "la qualité des terres."

Dans un entretien au Parisien lundi, le cancérologue Dominique Belpomme, auteur d'un rapport qui sera rendu public mardi à l'Assemblée nationale, affirme que la Martinique et la Guadeloupe sont "empoisonnées" par les pesticides.

"Les expertises scientifiques que nous avons menées sur les pesticides conduisent au constat d'un désastre sanitaire aux Antilles", estime-t-il.

D'après le cancérologue, qui a conduit récemment une mission scientifique dans ces deux département d'Outre-mer pour mesurer les conséquences de l'usage massif de pesticides par l'agriculture antillaise, "l'empoisonnement concerne le sol et l'eau".

Il dit avoir constaté que le taux des cancers de la prostate est "majeur" aux Antilles mais que les scientifiques n'ont "pas encore la preuve épidémiologique" qu'ils sont "liés au chlordécone", un produit que "la France a interdit en 1990 sur son territoire, sauf aux Antilles."