Des actions ont été lancées localement par des collectifs de sages femmes hospitalières, privées , territoriales, libérales, en activité ou retraités pour faire revaloriser leur profession.
Divers communiqués ont servi à fédérer les sages femmes et les étudiants des différents syndicats professionnels et des partenaires sociaux qui représentent dans la Fonction publique hospitalière et territoriale.
L’ampleur du mouvement a fait déclencher un préavis de grève par l’ONSSF (syndicat des Sage-Femmes) dans un bon nombre de maternité et une manifestation importante à Paris.
La commission qui statue sur la profession a avancé un amendement pour la reconnaissance des cinq années d’études. Néanmoins le niveau Master est sensiblement différent du Master 2 que les sages-femmes réclament pour accéder à la recherche.
Elles restent vigilante mais veulent surtout que des négociations soient engagées dans la fonction publique où la non reconnaissance de cette profession MEDICALE bac +5 constitue une injustice majeure.
L’augmentation des compétences pour le suivi gynécologique et contraceptif des femmes en général constitue un transfert de tâche dans la nouvelle loi HPTS (consultable sur le site Sénat).
S’il veut palier à la pénurie médicale, il devra le faire en considérant les exigences des sages femmes. En ce moment on débat des projets essentiels pour l’avenir de notre profession.
Localement le collectif des sages femmes de la pointe de caux a sollicité les Ministres, Députés et Sénateurs locaux, a déposé à la Préfecture, une motion et 700 signatures de pétitions recueillies en trois jours. 27 771 signatures recueillies sur internet depuis le 29 avril, preuves du soutien des usagers.