Les Nouvelles du bureau

Par Dateurenserie

Chaque année, au printemps, je suis un peu fébrile. Ce n’est pas parce que les femmes se dévêtissent un peu - bon ok ça aussi - mais on engage un bon nombre de nouvelles employées. Certaines resteront que pour l’été et d’autres seront permanentes. Je suis chanceux, car la liste de ces nouvelles employées passe souvent dans mes mains et j’en profite pour fouiller sur le système question de m’informer sur leur âge. Généralement ce sont des femmes qui pourraient être ma mère. Comme j’en ai assez d’une vous en conviendrez que j’abandonne le projet.

Cette année par contre, elles sont toutes plus jeunes que moi. Donc, inutile de dire que je capote. Et pas juste jeunes, très belles.

Cet après-midi, ma collègue vient me voir pour me présenter la Nouvelle qu’elle forme. Je suis assis et très concentré. Elle arrive dos à moi. Je ne sais pas si vous vous imaginez la scène. Je ferais bien des dessins mais je ne suis pas aussi “bon” que le Prodige.

- D. je te présente une nouvelle.

Je me tourne sur ma petite chaise cheap à roulettes et lève la tête un peu nonchalamment en constatant que son corps est très sexy. Et son visage… wow. J’avais déjà vu cette fille à un autre endroit et je me disais la même chose. Tout se passe très vite, mais la chaleur corporel de ma tête à dû monter à 42 degrés. C’est clair qu’elle doit avoir vu la rougeur. Je mettrai ça sur le fait que je travaille fort. Mettons.

- Enchanté, que je lui ai dit un peu énervé en lui serrant la main. Professionnel le gars. Deux becs sur les joues ça aurait été chic. Imaginez la scène.
- On aimerait que tu viennes lui expliquer le fonctionnement du club social.

Ça j’aime ça! J’ai l’air du gars de party et j’ai l’air de la référence dans le domaine à mon travail. Amusant et important. Ensuite, je tente de baragouiner quelque chose de brillant tout en ne réfléchissant pas à ce que je dis, car je suis obnubilé par sa beauté et la drive qu’elle dégage. Pas surprenant qu’on l’ait engagée. Je lui ai peut-être dit que je voulais voir ses culottes où qu’elle me rejoigne dans les toilettes pour une pipe vite faite bien faite. Mais je n’ai pas reçu de claque au visage donc j’ai du m’en tenir qu’au club social, à moins, qu’elle m’y attende encore… nah!

Don’t fuck around with the payroll, qu’on dit. C’est ce que je ne cesse de me répéter depuis que je travaille là. Ça s’en vient difficile…

Je ne suis qu’un homme!

D.