Romantisme et modernité, conférence par Michel Guérin

Publié le 14 mai 2009 par Lapenseedemidi



Résumé de la conférence :

Stendhal, qui a rencontré Delacroix en 1823, est cité par Baudelaire dans les écrits où le poète critique d’art essaie, dès 1846, de cerner la « modernité » et « la vie moderne ». Delacroix mentionne Stendhal dans son Journal et se plaît à rappeler son conseil : « Ne négligez rien de ce qui peut vous faire grand ! » Baudelaire emprunte au « romanticisme » stendhalien, en même temps qu’il place Delacroix en tête d’un mouvement où romantisme et modernité viendraient à coïncider. Ce sont ces rencontres d’artistes, d’époques, de tons de voix et d’intentions éthiques ou esthétiques qu’on tentera de comprendre et d’interpréter entre romantisme et modernité – c’est-à-dire entre 1823 (Stendhal publie le premier Racine et Shakespeare) et 1863 (publication de l’article nécrologique de Delacroix par Baudelaire).