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Mots-clés : Canal Marne à la Saône
Le canal près de Chamarandes Envol d'un héron cendré
Précisons d’abord que le Canal de la Marne à la Saône est un canal de jonction à bief de partage dont Charles BERG nous donne la définition dans son excellentissime « lexique fluvial et batelier » : « canal reliant les vallées de deux bassins versants différents, en franchissant le relief qui les sépare (une ligne de collines généralement), et donc la ligne de partage de leurs eaux. Ce canal monte d'un côté et descend de l'autre, et est alimenté en son sommet, nommé "bief de partage", par des étangs-réservoirs reliés entre eux et au canal par tout un réseau de rigoles d'alimentation ». (projetbabel.org/fluvial/lexique.htm).
Le bief de partage du canal de la Marne à la Saône est situé sur le plateau de Langres (Haute-Marne) ; il est long de 10 kilomètres dont 4, 8 kilomètres sous le souterrain de Balesmes. En partant de Vitry-Le François, on « gravit » une pente de 239 mètres jusqu’à Balesmes en franchissant 71 écluses, puis, en poursuivant jusqu’à la Saône, on redescend 156 mètres grâce à 43 écluses.
Après Foulain, nous voici au sud de Chaumont au PK 115 et 116. Voici, tout d’abord l’écluse de Foulon de la Roche, au pied de la ville de Chaumont qui domine de beaux méandres du canal :
A hauteur de cette écluse, on peut admirer une très belle chute sur la Marne, toute proche
Chaumont, préfecture du département de la Haute-Marne, domine le canal, mais depuis la ville haute, on ne le voit que très rarement. Pour le voir, il faut descendre à Choignes ou à Chamarandes. D’abord, quelques images de Chaumont
La Basilique Le Donjon (12°siècle) Le Musée sur les remparts
Voici Chamarandes et son écluse
Ce jour là, (nous étions en 2005), j’ai eu la chance de voir passer deux 38 mètres à l’écluse à dix minutes d’intervalle:
Le Saint-Laurent poursuit sa route vers Vitry-Le-François
Un autre 38 mètres suit, peu après et franchit à son tour l’écluse
Ces écluses sont entièrement manuelles et chaque éclusier a la responsabilité de plusieurs écluses, parfois, une dizaine.
Prochain article : CONDES, site exceptionnel pour ses ouvrages
Jean Louis VEY