Récemment, il a cependant accordé une interview après avoir rendu visite à différents établissements pour rencontrer des malades. « Il est bon d'aller à la rencontre d'autres personnes, même si cela ne semble pas être la meilleure des idées. Savoir que l'on n'est pas le seul - que ce n'est pas une maladie qui avait été concoctée spécialement pour vous - cela aide. »
Les symptômes qui touchent Terry ne sont pas ceux classiques d'une détérioration de la mémoire. De fait, il rencontre au quotidien des problèmes pour visualiser ou manipuler les objets. « C'est d'ailleurs très étrange parce que les gens continuent de me dire qu'il n'y a rien d'anormal avec moi, que je continue d'utiliser des mots longs comme marmelade... Mais ils ne sont pas là quand je dois m'habiller ou qu'il me faut enfiler une chemise et que je dois m'arrêter pour y réfléchir. »
L'auteur, depuis l'annonce publique de sa maladie, s'est mis en devoir de combattre le silence qui pèse autour de cette maladie. « Bien que je soupçonne qu'il y ait très peu de familles dans ce pays qui n'ont pas été touchées par cette maladie d'une façon ou d'une autre, cela reste caché, toujours secret », déplore encore l'auteur.
Pour faire face à l'augmentation des cas d'Alzheimer, le gouvernement anglais a promis de placer une clinique de la mémoire dans chaque ville d'ici 5 ans. On pourra retrouver en vidéo son interview, en suivant ce lien.