La Suisse
L’évènement de ce dimanche est sans contestation les votations. Mes collègues blogeurs ont commenté abondamment le vote des Genevois, le choix des urnes, les résultats et les répercutions sur notre quotidien. Ils l’ont fait à chaud et demain les médias le feront avec recul, analyses et statistiques, graphiques et commentaires… Moi qui ai voté depuis quelques jours par correspondance, mon actualité de dimanche se résume au retour du mythique bateau à vapeur la Suisse sur notre lac Léman. Le prestigieux vieillard qui a vu le jour en 1910, une belle époque est de retour après 18 mois, une interminable absence!
Une transformation, une rénovation, une mise à jour à 15 millions grâce aux généreux donateurs dont la Fondation McDonald. Nos bateaux à vapeurs qui ont l’habitude d’organiser des soirées Fondues vont peut être un jour rouler pour la malbouffe !
Aujourd’hui, il y avait foule sur les quais et la Suisse est parti pour sa première croisière du midi à guichet fermé. Je n’ai pas osé embarquer tellement il y avait du monde. Beaucoup de nostalgiques et quelques touristes. La plupart des adultes et des gens âgés de la belle époque. Le fleuron de la CGN est parti à l’heure en faisant le plein. Lâché de ballons, coup de sirène, vapeurs, cor des Alpes, accordéon et des passagers en rade…qui embarqueront pour le prochain départ. La Suisse, tu nous a manqué !
... et les dealers!
Moutinot, Maudet, Zappelli, et la Bonfanti nous mènent en bateau, la transition est trouvée. Les dernières descentes de la police aux Pâquis pour « occuper le terrain » en attendant une loi efficace pour nous débarrasser des 200 délinquants qui empoisonnent la vie de la ville ont crée un nouveau problème ou plutôt ils ont déplacé l’ancien problème dans un autre quartier. La gare de Cornavin, ce n’est pas du nouveau. Et le Boulevard James Fazy, non plus. Mais depuis quelques jours qui coïncident avec les descentes fréquentes et inefficaces des Pâquis, les dealers et les consommateurs ont renforcé leur présence autour de la gare. Chassés d’un quartier, ils en occupent un autre à quelques mètres, histoire de ne pas trop dépayser leur clientèle et bousculer leurs propres habitudes avec leurs fournisseurs de drogues et leurs pourvoyeurs de bières. J'ai assisté plusieurs fois à un spectacle cinématographie dont les acteurs sont les gendarmes et les dealers. Tout se passe sur le trottoir des cinémas Rialto. Les forces de l’ordre effectuent plusieurs « promenades » par jour pas pour regarder les affiches de films mais pour « occuper le terrain » quelques secondes. Généralement, ils sont à deux pour se dégourdir les jambes…
Conseiller administratif responsable du Département de l'environnement entre autre chasseur d'affiches sauvages: en rapport avec cette rubrique, les liens suivants:Affiches sauvages, Genève, n'est pas une poubelle, Pierre Maudet, j'adore! et Sécu-municipaux-cop!
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