Deux extraits particulièrement pertinents :
Tu aimes faire un bon mot et récolter des compliments, et comme tu as peu à peu perdu le sens de l'effort textuel (l'écriture serait-elle un muscle ?), tu réalises que c'est tellement plus simple de faire 20 twitts de 30 mots plutôt qu'un post de 600 mots. Tellement plus amusant de se sentir en réseau plutôt qu'en haut d'une tour. Le blogueur poste et s'en va. Il attend lentement les réactions, ici et là. Sur Twitter ou Facebook la sanction est immédiate.
En gagnant en connectivité, tu as perdu ta flamme.Il termine son billet par une réflexion qui me semble naturelle, mais qui parait plus difficile à formuler lorsque l'on a goûté au succès public : comment concilier "connectophilie" et sincérité ? Comment être soi-même lorsqu'on s'exprime en public, tout en assumant le fait de chercher à plaire ?
Vaste problème... que j'ai moi-même résolu de deux façons : l'anonymat et la non-fréquentation de mes blogs ! :-D