Epil story

Publié le 21 mai 2009 par Carmel

Messieurs sortez ce billet là n'est pas pour vous. Allez dehors bandes de curieux ! Vous êtes encore là  ? Ok vous l'aurez cherché aujourd'hui ça va être glam, sexy, hot. Ca va parler poils !

Enfin surtout institut. Ca faisait longtemps que je ne vous avais pas fait un petit billet test-centre de beauté. En voilà un. Epil Story pour les non-Bordelaises ce n'est ni une blague, ni un mauvais jeu de mots du weekend de l'Ascension. C'est un nouveau concept à l'image de nous les femmes de la nouvelle génération, qu'ils disent sur leur site. Alors est-ce que moi je pouvais passer à côté d'un phénomène pareil ??? Non.

J'aurais vraiment aimé vous dire que le nom de l'institut avait été inspiré du célèbre Love Story mais étant donné la déco blanche et rose fuchsia de l'endroit, j'ai vite du me résoudre et conclure à une référence culturelle encore plus poussée : la l'affligeantissime célébrissime émission de télé réalité secret story. Oui je sais, ça ne s'invente pas… Remarquez c'est moins daté comme référence.

Le lieu est accueillant, un canapé, une table basse pleine de magazines féminins qui n'auront cependant pas eu le pouvoir de me faire oublier que pour une simple épilation du maillot, j'ai attendu 1 heure dans le dit canapé avec les dits magazines et 5 autres jeunes femmes avant moi !

Nous étions donc 6 à attendre pour des épilations diverses et variées et elles étaient 2 à nous recevoir. Et jeunes. Très jeunes. Des apprenties toutes les deux ! Bon je n'ai rien contre la formation professionnelle par alternance, rien contre l'apprentissage non plus que ce soit clair. Mais si possible quand c'est dans des instituts que je ne fréquente pas, et surtout quand il s'agit des poils des autres. Pas les miens ! Pas que je sois anti-jeune parce que je suis vieille. Juste parce que pour moi c'est important de savoir à qui on a à faire et que là j'aurais aimé un peu plus de transparence dans la démarche commerciale. Là si je n'avais pas mené l'enquête, je n'en aurais jamais rien su. En même temps la dernière fois, j'avais eu l'honneur et l'avantage de passer par les mains expertes de la responsable formation justement et j'étais ressortie avec la moitié de mes poils. Une prestation expresse, à la chaine, sans aucune délicatesse ni souci du travail bien fait. A se demander pourquoi j'y suis retournée…

Bref. Où en étais-je ? Ah oui. 1h d'attente c'est long. Oui parce qu'à Epil Story on ne vient pas se faire chouchouter en sirotant un thé vert sur fond de CD de chant de baleines. Là c'est un challenge de pouvoir accéder à la cabine de soin. Et moi je suis une guerrière, au cas où vous ne le sauriez pas encore. Et mon but dans la vie hier c'était : dégager ces poils.

5 cabines. Classique. Rien d'extraordinaire. Ah si mes voisines. J'entends tout. A droite, le récit de son divorce. A gauche, l'énumération des soucis rencontrés par son petit dernier à l'école.

L'apprentie esthéticienne nettoie son matériel, désinfecte tout et me le fait remarquer au cas où je n'aurais pas saisi. Elle va utiliser une cire spécifique pour cette zone fragile et à usage unique. Pitié qu'on en finisse ! J'ai été forte, très forte. Rien dit. Pas même laisser échapper un p*** gros mot. Et pourtant elle s'est vraiment acharnée appliquée. L'apprentie était une bonne élève, soucieuse de bien faire. Elle a dégainée sa pince à épiler dès le début et je suis ressortie nickel. Elle a été adorable. Pas très loquace mais perfectionniste. Pour 17€50…je préfère ça que l'inverse. Je vous recommande l'endroit si vous n'êtes ni pressée ni très exigeante en terme de qualification professionnelle. Ca a le mérite d'être abordable.

MAINTENANT va falloir que je choisisse : militer dans une asso féministe anti-épilation (ben voui évidemment que ça existe ! Un été sans épilation, y'a vraiment des causes qui valent le combat) ou passer à l'épilation définitive. Mais pas sûre que j'ai envie de sentir le cochon grillé pendant treize mille séances chez le dermato ni que je ne sois pas cause perdue pour les grandes causes !

Crédit photo : mes jambes !