Circulez à Tahiti, il y a à voir !

Publié le 24 mai 2009 par Argoul

Que les routes de Tahiti soient encombrées, bloquées, c’est une litote ! Encore ce matin j’avançais plus vite que les files de voitures, camions qui souhaitaient entrer dans la capitale. Cela ne date pas d’hier ! Une personne dans chaque quatre roues, et l’on continue d’importer des bagnoles encore et encore.

La mairie de Papeete a mis des places de stationnement payantes, mais bien des porte-monnaie restent bloqués dans les poches ou les sacs à main. Collés ? 250 PV sont distribués chaque semaine mais peu sont payés ! Et les mutoi (policiers municipaux), chargés par la mairie de vérifier et de verbaliser les tricheurs, se sont mis en grève pour réclamer un pourcentage sur les PV distribués, c’est vous dire si le job est fatiguant et périlleux. Certains 4×4 ressemblent davantage  à des chars d’assaut et s’octroient en montant sur les trottoirs une place réservée aux piétons, aux poussettes d’enfants sans aucune vergogne.

La mairie de Papeete vient aussi d’installer des feux de signalisation qui sont tombés en panne très rapidement. Ils étaient beaux… ils parlaient…  Il paraît que le climat humide de la Polynésie a eu raison des contacts sophistiqués dont ils étaient dotés. Le feu vert pour les piétons donnait le  signal de l’entrée en mêlée sur la rue sans le ballon ovale. Un vrai spectacle !

Aujourd’hui 20 avril, il y avait un gros poisson accosté au quai des paquebots. Immatriculé à Nassau un monstre avec 2900 passagers a fait escale. Pas encore de quoi remettre à flot le tourisme mais c’est déjà ça ! Les commerces du front de mer ferment tous les jours vers 16h30, et le samedi 11h. Sunday closed !

A la mairie de Papeete, exposition de tifaifai pour la onzième année. Le thème de cette année : les fruits de Polynésie. Un concours est ouvert. Il me semble qu’il y a moins d’exposantes cette année. Les prix ? j’ai vu des 80.000 FP, 30.000 FP pour des draps pour deux et une personnes (670 et 251 €) cousus entièrement à la main. Certains sont magnifiques, je n’oserai pas - pour rien au monde - m’y vautrer !

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