Le régime islamo-fasciste iranien bloque Facebook

Publié le 25 mai 2009 par Bravepatrie

En bloquant l’accès au service en ligne Facebook en fin de semaine dernière, la République Islamique d’Iran a une nouvelle fois démontré son caractère profondément vilain. A quelques jours d’élections au résultat encore incertain, ce déni de connectivité est un véritable camouflet tant aux défenseurs de la démocratie qu’à Nicolas Sarkozy, qui venait d’ouvrir sa page perso.

Le formidable espace d’échanges sans contraintes qu’est internet n’est pas une chose acquise. Chaque jour, les forces malfaisantes de la réaction n’ont de cesse de tenter de limiter les libertés fondamentales de milliers d’êtres humains, en bloquant arbitrairement leur accès au réseau.
Inconcevable dans un système démocratique, cette malheureuse réalité a frappé de plein fouet les Iraniens la semaine dernière : Facebook a été bloqué par le ministère de l’Intérieur.

Certes, le réseau social américain n’est pas exempt de défauts, et la tendance qu’ont certains de ses utilisateurs à poster tout et n’importe quoi n’est pas forcément compatible avec les préceptes de l’Islam (une religion que nous respectons profondément). Et Mark Zuckerberg, ça fait quand même un peu juif.
Dans les faits, il n’est pas certain que l’Iran ait compté beaucoup de membres de Facebook — il n’est en effet pas évident de mettre son statut à jour quand on s’est fait couper les mains après une petite branlette — comme le révèle un rapide calcul statistique sur la nationalité des membres du groupe Jambon Beurre.
Nonobstant, il s’agit bel et bien d’une attaque en règle contre la liberté de penser, dont les conséquences se feront ressentir dans la vie hors-ligne. Que feront par exemple les jeunes s’ils ne peuvent plus accéder à des vidéos de concours de burqas mouillées le vendredi soir et délicatement se caresser avec leurs moignons ? Le gouvernement iranien croit-il qu’ils attendront sagement le lendemain matin pour télécharger Combien ça coûte ? et enfin se divertir sainement ? Non, la jeunesse iranienne, comme dans le monde entier, veut tout, tout de suite.
La première semaine, ils organiseront peut-être un petit gueuleton et égorgeront sagement un mouton dans la salle de bains, mais la semaine suivante ? Combien de familles iraniennes ont les moyens de s’acheter un mouton toutes les semaines ? Y a-t-il d’ailleurs assez de moutons sur la planète pour subvenir aux besoins d’une population jeune et dynamique comme celle de l’Iran ? Non, ils iront traîner dans les cages d’escalier et lapideront une femme ou deux pour le fun. Une bien triste déchéance pour les adeptes d’une religion que nous respectons profondément.

Au delà du destin brisé des jeunes racailles de Téhéran, nous devons aussi nous interroger sur les répercussions internationales de ce choix : pouvons-nous en effet accepter l’entrée en Europe de la Turquie, un pays qui a une frontière commune avec l’Iran ? Au nom de la tolérance universelle et de l’amitié entre les peuples, cela semble aujourd’hui difficile, et cela le restera tant que la Turquie n’aura pas ramené son voisin iranien à la raison.
La France aussi est touchée : de plus en plus d’entreprises bloquent l’accès à Facebook. Si c’est votre cas, vous qui lisez ceci au bureau, ne vous laissez pas prendre en otage par des questions de politique internationale : envoyez derechef un e-mail à votre directeur financier et exigez qu’il vous révèle la constitution de l’actionnariat de votre société. Il y a fort à parier que les Iraniens détiennent une minorité de blocage.

Dans l’attente d’une réponse, et elles risquent toutes deux d’être longues, il existe une solution : Fafbook. Fafbook n’est bloqué ni en Iran ni dans votre entreprise, et nous y téléverserons en courant de journée des photos de burqas mouillées.
Pour la France, pour l’Iran, pour la démocratie, rejoignez Fafbook !