Les baisers d'enfance.

Publié le 28 mai 2009 par Didier Vincent
Kiss cool



Je voulais prendre "Kiss cool" come titre, mais bon, au niveau de la SEO, la chose fut bâtarde. Remarquez que Kiss est un groupe grandguignolesque théâtral tout peinturluré métal : pas mieux. Tarba. Pour une pub joliette comme celle-là, un titre opportun qui soulève sans dévoiler est une gageure. Embrasser, embarrasé. On remarque bien ici, au bout du compte que cette leçon de baiser se clôt en un cours magistral : papille fait de la resistance. Et effectivement, c'est faire comme les grands que d'embarasser l'autre. Tout un symbole de maturité que ce baiser enfantin. On n'apprend ces choses qu'en imitant les formes et le plaisir n'est jamais là, de prime abord, qui n'est que d'imiter les grands. Comme la première cigarette, le premier verre, la première sortie, le 401 ème coup. Tiens, le 401ème coup, c'est du titre ça, après tout. Baiser volé. Truffaut, l'homme qui aimait les femmes. Il y va effectivement du baiser de cinéma dans cette pub norvégienne, des térnels gosses que nous sommes à vouloir imiter les fulgurantes images qu'on nous donne.

Musique : Marit Larsen. Fuel.