Notre Afrique

Publié le 29 mai 2009 par Adomby

Si vous ne pouvez comprendre que des africains se noient toujours

à la recherche du bonheur de l'autre côté, regardez bien sur ces camions:

Ce sont des hommes, non de la marchandise. Ce sont des hommes qui veulent mieux mais à qui on ne propose que pire. Ce sont des qui désespérés, préfèrent la mort à la survie perpétuelle!!

Nos dévanciers et nous, avons réussi à faire de tout un continent, le berceau du désespoir, du non-vivre et de la mort. C'est pourquoi, nous pouvons tout admettre de travers et voir venir la déchéance comme un espoir, tant que notre égo semble épargné. Semble seulement, comme je le dis.

Sinon, comment peut- on continuer à accepter une souffrance que personne ne mérite? Que dis-je dont le mérite revient aux élites, nos guides éclairés?

Comment comprendre tout le luxe que vivent les dirigeants pendant que les votants croupissent dans les dépotoires? Que les discours de lutte contre la pauvreté sont aussi absurdes que creux? Aussi inadaptés aux misères vécues dont les "patients" d'une époque n'ont pas le droit de parler?

Comment ne pas aller à la lamentation, au suicide quand on décide sans en connaître les conséquences. Nous danssons pour eux, nous les accueillons en fanfare. Nous dépensons nos miettes pour leur faire plaisir; en retour ils n'en savent que faire de la cruelle ignorance qui nous asservit. Nos enfants aussi sont maintenus dans l'ignorance parce que l'école, peu à peu disparaît des ministères de l'Education

C'est cela que personne ne veut  voir.

C'est cela que les intérêts ne peuvent pas percevoir.

Mais c'est cela même le socle de notre agoni, de notre négation.

C'est cela que notre lutte devrait nous permettre d'aborder. Nous tromper d'adversaire serait notre fin, car nous embourberions ainsi nos enfants et les enfants de nos enfants.

En substance, notre devoir est de savoir rester objectifs, là où l'on veut que nous puissions monnayer notre souffrance pour laisser choir tous les coeurs qui ont eu le malheur de nous avoir fait confiance.

Paul ADOMBY

  


Article ajouté le 2009-05-29 , consulté 4 fois