Guido Minisky est avant tout un passionné de musique en général. Et de Kid Creole and the Coconuts en particulier. De Talking Heads également. Il est à la tête des mythiques soirées Goldrush et envoit sa truculente GoldLetter à tous ses amis depuis quelques années maintenant (la newsletter en est à son 230ème numéro). Il est actuellement le “responsable artistique et évènementiel” du Panic Room à Paris. Entre deux cocktails verts bizarroïdes, Guido répond au questionnaire de la Grande Dépression, et nous l’en remercions.
Le morceau où vous aimez noyer votre chagrin ?
Violent Femmes “Thanksgiving”
La dernière fois que vous avez pleuré ?
Ce week-end, c’était trop triste. Et puis après ça allait mieux.
La déprime est-elle source de création ?
Source de création comique, même. C’est bien connu.
Votre artiste dépressif(ve) préferé(e)?
Christopher Guest (”Spinal Tap”)
Un film qui vous file le bourdon à chaque fois ?
“Un mauvais fils”, qui est pourtant le seul film lumineux et positif de Patrick Dewaere.
La chanson ou l’artiste qui est un phare pour vous en cas de déprime ?
Wyatt, Johnston, Richman, Byrne, Gano… tous ces types qui ont des voix bizarres me font un bien fou.
Violent Femmes - Thanksgiving (No Way Out)
http://www.lagrandedepression.com/wp-content/uploads/music/Thanksgiving.mp3
Robert Wyatt - Freewill and Testament