Comment peux t'on laisser faire les parlementaires?

Publié le 29 mai 2009 par Maaxtal

J ' ai reçu ce jour un mail de la Humane Society comme quoi les parlementaires de notre chère Europe ,avaient rejeté un texte interdisant l'usage de certaines méthodes d'assassinat(car c'est lemot) de pauvres animaux élevés en cage(qui ne verront donc jamais le jour),à des fins commerciales pour leur fourrure.

Il est clair que qui consomme de la fourrure?les gens qui ont les moyens.

Qui a créé une crise financière mondiale?les gens qui ont les moyens.

Qui controle nos vies actuellement?les gens qui ont les moyens.

Qui dirige nos chers parlementaires comme des ânes avec une carotte?les gens qui ont les moyens.

Qui soutient le monde,la planète,les animaux?Les gens avec peu de moyens.

Alors ces chères personnes qui se prennent pour le nombril du monde,respectées ce qui vous entoure,car le jour ou l'argent n'aura plus de valeur,

Comme l'aurait fait un certain César ,on vous donnera à manger aux lions,

et les gens qui ont peu de moyens ,ce jour là seront aux premières loges.

Je vous joint le lien de l'article de Humane society:

http://www.hsus.org/hsi/confronting_cruelty/fur/eu_fur_vote.html

Et en billet je voous joint un article de l'équipe de One Voice sur la reglementation en matière de commerce de Fourrure

Une législation incapable de préserver le bien-être animal L’industrie de la fourrure est très encadrée. Conditions *d’élevage et de *piégeage sont régies par des directives européennes, transposées dans les lois nationales, et par des accords internationaux. Même l’industrie de la fourrure se dote de règles visant à lisser son image auprès de consommateurs de plus en plus exigeants. Malgré tout, le bien-être de l’animal est bien loin d’être assuré et respecté. Des différences énormes existent toujours entre les pays producteurs.

C’est la directive européenne 38/58 qui fait référence. Elle établit les règles d’élevage pour tous les animaux, que ce soit pour la viande ou pour leur fourrure. Les conditions d’abattage ont été régulées par une autre directive, celle de 1993. Que prévoient les textes ? Que les animaux dans les élevages ne doivent pas « souffrir de faim et de soif », de « détresse physique », qu’ils doivent être préservés « de la peur et de la détresse » ou encore, en matière d’abattage, qu’on doit éviter aux animaux « toute souffrance ou douleur inutiles lors de leur transport, hébergement, immobilisation, étourdissement, abattage ou mise à mort ».

La loi ne contribue pas à préserver le bien-être
Selon une étude de l’Union européenne – The welfare of animals kept for fur production –, réalisée en 2001 par un Comité scientifique, les conditions d’élevage et d’abattage sont accablantes. Les cages où sont détenus les animaux ne correspondent pas, par exemple, à leurs besoins physiologiques. Un certain nombre de recommandations dans ce rapport laissent à penser que, soit la loi n’est pas appliquée ou respectée, soit elle ne contribue pas à préserver le bien-être des animaux. Par exemple, est-il normal de rappeler aux éleveurs qu’ils doivent soigner les animaux blessés ?

Texte non contraignant
Concernant le piégeage, l’Europe, sous la pression d’associations de défense des animaux, l’a interdit en 1991. Pour les exportations, le premier texte de référence a été signé en 1997 avec le Canada et la Russie, et en août 1998 avec les Etats-Unis. Cet accord, dit Accord sur les normes internationales de piégeages sans cruauté (ANIPSC), prévoyait que les exportations de fourrure pouvaient se poursuivre dans l’UE, à la condition que les pièges à mâchoires soient bannis à compter de 2001. Il définit des règles strictes et impose des essais scientifiques pour s’assurer que les pièges répondent aux normes de « bien-être » de l’animal, garantes de souffrances minimales.
Il prévoit également la création de nouveaux modes de piégeage dits plus « humains » qui devaient être utilisés au plus tard en 2007. Mais le texte n’est pas véritablement contraignant pour les trappeurs : « Même si le bien-être peut varier considérablement, le terme « sans cruauté » est appliqué uniquement aux méthodes de piégeage qui maintiennent le bien-être des animaux à un niveau suffisant, bien qu'il soit admis que, dans certaines situations, dans le cas de pièges destinés à la mise à mort, le niveau de bien-être peut être bas durant un court laps de temps. » Si cet accord a été ratifié en 1999 par l’UE et le Canada, il a fallu attendre le 22 juillet 2008 pour que la Russie le ratifie à son tour et soit soumise aux mêmes règles, notamment pour tester la conformité de leurs pièges aux normes ISO.

Les règles changent d’un pays à l’autre
D’un pays à l’autre, les règles changent. A l’intérieur même de l’UE, elles peuvent être différentes. Plusieurs pays d’Europe ont pris des mesures pour restreindre ou interdire les fermes à fourrure. Le Royaume-Uni a interdit, depuis 2003, tout élevage d’animaux à fourrure. Les élevages de renards et de chinchillas sont interdits aux Pays-Bas. Et en Italie, les visons devront, dès 2008, avoir accès à l’eau pour pouvoir y nager. Tout comme en Suède qui a soumis au conseil législatif de l’Europe une proposition de loi visant à améliorer le bien-être des visons d’élevage, qui doivent être « détenus de manière à satisfaire leurs besoins de se déplacer, de grimper, d’exercer leur activité de chasse et de s’adonner à d’autres activités, ainsi que de s’isoler. » En interdisant, en 2003, l’importation dans l’Hexagone de tous produits de peaux de chiens et de chats, la France donne l’impulsion à l’Europe qui en interdit l’importation sur tout le territoire européen quelques années plus tard. Ce qui n’empêche pas la Chine de poursuivre ses massacres et de rester le premier fournisseur de fourrures en France. Des règles nettement moins strictes et une main-d’œuvre moins chère font de la fourrure chinoise une matière attractive. De même, si depuis 1983, l’Europe a interdit l’importation et le commerce des produits provenant des bébés phoques – et renforcé le texte en 2004 –, le Canada n’en continue pas moins sa chasse, augmentant chaque année ses quotas.

Pas de bien-être possible
Face à des consommateurs de plus en plus avertis et exigeants, la Fédération Internationale du commerce de fourrure tente de changer l’image de l’industrie de la fourrure. Elle a ainsi établi ses propres règles de fourrures « durables » en lançant, en 2006, le Label Origin AssuredTM. Celui-ci garantit à l’acheteur que la fourrure provient « d’un pays qui s’est doté d’une législation pour préserver le bien-être animal et a établi des normes ». Quelle garantie ? Que le calvaire pour l’animal a été un peu moindre que pour d’autres ?
Car telle est bien la question. En matière d’élevage, d’abattage et de piégeage, il n’y a pas de bien-être possible. L’animal est instrumentalisé comme un objet de production. Quelles que soient les lois, les règles ou les normes, la fourrure est synonyme de souffrances, de barbarie et de mort. C’est la raison pour laquelle One Voice se bat pour que le public refuse d’acheter de la fourrure (manteaux et accessoires), ce qui permettra de mettre fin à ce commerce.