Compter sur le consommateur pour véhiculer son message, c'est un grand classique. Se spécialiser dans le parasitage de réseaux de communication existants, c'est un peu plus moderne. Mais réussir à détourner un service pré-existant à son entier avantage, autant en image que sur le plan technique, on frise le carton-plein.
A ma gauche le (non) site d'Absinth, avec une idée de petit malin pour construire son site pour pas un rond : squatter Netvibes. Transformer un agrégateur de flux en vitrine, fallait déjà y penser.
A ma droite le (toujours non) site de BooneOakley. Pareil, on détourne détourne une plateforme à la base pas trop prévue pour, afin de démontrer d'un seul coup :
- qu'on peut obtenir un résultat correct sans avoir besoin de beaucoup investir avec une idée à la con que personne d'autre n'a eu l'intelligence d'avoir auparavant
- qu'on a tout compris aux usages des récentes technologies de diffusion de l'information
- qu'on peut s'y forger une image de marque sympathique, à la pointe de la hype geek avec une excellente appropriation du support utilisé.
"Non-site à la pointe de la hyope geek ?" BooneOakley.com est entièrement hébergé sur youtube. Et utilise à merveille les liens inter-vidéos.
Et là me viennent des délires de continuité parfaite entre une marque et sa campagne. Du genre à conjurer la malédiction de la déperdition. C'est pour bientôt le croisement campagne virale / site de marque sur Youtube ?
BooneOakley via le Patch