Cette chronique a déjà beaucoup répondu à la première question depuis deux semaines. En réponse à la seconde, on ne peut qu’émettre un certain nombre de souhaits : que l’on parle (dans les médias notamment) de ce qui se passe dans les institutions européennes au quotidien et pas seulement tous les cinq ans pendant les élections ; que les responsables politiques français intègrent la dimension européenne dans leurs préoccupations sans faire de l’Europe le bouc émissaire de leurs insuffisances ou de leurs lâchetés ; que les citoyens, à leur tour, comprennent que ce qui se joue à Bruxelles et à Strasbourg détermine leur avenir au moins autant si ce n’est plus que ce qui se décide à Paris.
En ce jour de vote, c’est ce qui devrait compter avant tout. Bien plus en tout cas que le triste spectacle d’une classe politique française enfermée dans des certitudes en forme d’impasse.
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Chronique publiée dans le quotidien Nice Matin le 7 juin 2009.
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