La France en Europe: La leçon du "Professeur Trichet" au "cancre " Sarkozy

Publié le 23 septembre 2007 par Danielriot - Www.relatio-Europe.com

Trichet épingle la France, "dépensier No1 de l' Union"

Sarkozy, Fillon et tous les joueurs de flûtes qui les entourent en entonnant des chants où la réalité est gommée par la magie d’un verbe qui montre de plus en plus ses limites vont sans doute encore, avec de forts accents nationalistes mal placés,  critiquer la BCE et son patron (un Français nommé par Chirac qui a pratiquement violé nos partenaires pour l’imposer). Les mauvais élèves, parfois, détestent les professeurs qui ont raison dans les leçons qu’ils donnent… Or le prof.Trichet vient de publier un carnet de note qui ferait honte à tout cancre un peu lucide. La France de Sarko an I est dernière de la classe non seulement de l’Euroland, mais de l’ensemble de l’Union dans la disciple : « finances et bon sens gestionnaire »

Le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet a en effet épinglé dimanche soir un Etat français "impécunieux" et "dépensier No1 de l'Europe", jugeant que les finances publiques de l'Hexagone sont "en très grande difficulté" et que le Premier ministre François Fillon a "eu raison de le souligner". « Je dirige un Etat en faillite », n’avait donc rien d’une image, même si la ministre de l’Economie se fait sermonner quand elle annonce ce qui va fatalement arriver :un plan de « rigueur ». Car là,nous ne sommes plus dans la com’ ni dans les thérapies du bon Docteur Coué…

 En 2007, la France "sera le pays qui dépensera le plus en dépenses publiques" rapportées au PIB parmi les 27 Etats-membres de l'UE, à "neuf points de plus que l'Allemagne, à cinq points de plus que l'Italie, à 15 points de plus que l'Espagne", a-t-il noté. C'est "un poids très lourd sur l'économie que celui d'avoir des dépenses publiques qui vont donc probablement atteindre en 2007, selon la Commission, 53,2% du PIB".

"On est inquiets de voir que l'évolution des finances publiques françaises a été en moyenne nettement plus mauvaise que l'évolution de beaucoup d'autres partenaires", a poursuivi le patron de la BCE, soulignant que depuis 34 ans la France s'est distinguée par "une gestion moins brillante que celle de la plupart de nos partenaires".

Mais "ça se corrige" et "la France pourrait corriger", a-t-il invité, appelant les autorités françaises à "respecter" ses engagements européens par une "gestion attentive" et "soigneuse des finances publiques". "La grande chance de la France en ce moment, c'est qu'une fenêtre s'est ouverte pour qu'elle puisse faire (des) réformes de structure". Vous avez bien lu : « de structures ». Pour l’heure, aucune n’est dans aucune « feuille de route » ou alors, elle est bien cachée…Mais comme l’a dit Sarkozy, « 2007, c’est pas moi »…