Weeds [5x o1]

Publié le 09 juin 2009 par Lulla

Wonderful Wonderful (Season Premiere) // 1 7oo ooo tlsp.


   Nous avions quitté Nancy Botwin et sa joyeuse bande de bras cassés sur un excellent Season Finale, qui relevait le niveau d'une saison moyenne mais bien meilleure que la précédente. Ce Season Premiere m'a bien plu, à défaut d'être excellent. On retrouve des dialogues finement ciselés, tous les personnages servent à quelque chose et ne sont pas trop dans leur coin (ce qui était mon principal reproche à la saison 4) et puis je dois dire que je me suis bien fait à l'air pur et rafraîchissant de Ren Mar. Je crois que je préfère cette ambiance à celle d'Agrestic-Majestic. Diantre, je blasphème !

   Du coté de Nancy d'abord, nous reprenons exactement là où nous nous étions arrêtés, c'est-à-dire au moment où elle annonce à Esteban qu'elle attend un enfant de lui. Même s'il y avait une petite possibilité pour que ce soit un mensonge, je n'y ai jamais vraiment cru. En termes de storylines, il était bien plus intéressant que Nancy soit vraiment enceinte. On verra ce que ça donne et si elle arrive au bout de sa grossesse (parce qu'avec tout ce qui lui arrive, ça va être compliqué !). Je suis assez confiant même si je n'aurai pas été contre la disparition d'Esteban assez rapidement. Il a apporté quelque chose d'intéressant à la saison 4 mais je ne suis pas certain qu'il puisse encore nous étonner. Sa clémence mâtinée de violence est assez effrayante mais je ne le vois pas aller plus loin que là où il est déjà allé. Il faut bien reconnaître que ce premier épisode ne fait pas beaucoup avancer cette intrigue. Je suis peut-être un peu trop gourmand, ou impatient. La dernière scène est très réjouissante même si elle sort un peu de nulle part. Un flashmob comme ça, sous les yeux de l'héroïne (avec son éternel coffee et sa paille !) : un moment de grâce pour mieux souligner son désenchantement lorsqu'elle aperçoit le sbire d'Esteban qui la surveille.

   Après avoir vécu un enfer la saison dernière, Celia semble bien partie pour une nouvelle descente ! Quoique ce n'est pas sa pauvre fille et sa poule mouillée de gendre qui vont lui faire subir les pires sévices. J'ai simplement adoré les quelques scènes où Rudolpho tente de contacter les "amis" de Celia pour réclamer une rançon. La réaction de Dean et Isabelle est particulièrement tordante, celle de Doug est pas mal non plus ("That cont can lick my balls ! Tell her I said I."). C'est vraiment cruel mais c'est ce qu'on aime. Puis finalement, Celia se porte comme un charme sur sa petite chaise toute ligotée. Elle a encore la force d'envoyer quelques vannes donc tout va bien ! Quant à Andy, il apprend que Nancy est enceinte, de sa bouche, et ça tombe assez mal puisqu'il venait de se rendre compte qu'il était amoureux d'elle, en fait. Comme je le disais pour le Season Finale, l'idée d'un couple Andy/Nancy me traverse l'esprit depuis un bon moment et ça ne me déplairait pas tant que ça. Le problème, c'est que Nancy a bien d'autres chats à fouetter actuellement et puis je doute qu'elle se découvre soudainement une attirance pour son beau-frère. De la part d'Andy, ce n'est pas étonnant mais de la sienne... Pendant ce temps-là, Alexander Gould continue de grandir à vitesse grand V (enfin normalement en fait mais pour nous qui le voyons peu, c'est impressionnant !) tandis que son personnage perd de plus en plus en intérêt puisqu'il imite inconsciemment son frère, divin mais définitivement pas une lumière. Le passage chez la soeur de Nancy, qui sera interprétée par Jennifer Jason Leigh, s'annonce cependant mémorable.      


// Bilan // Bien que ce Season Premiere ne fasse pas tellement avancer les choses, il est très plaisant. En revanche, je suis de plus en plus perplexe face au jeu de Mary-Louise Parker. Le personnage de Nancy était devenu antipathique en saison 3, avant de remonter un peu la pente en saison 4, mais son coté "salope" reste bien trop présent à mon goût. Je me dis de plus en plus que ça ne vient pas de sa psychologie mais de l'actrice qui, à force de regards coquins et de moues boudeuses, même dans les situations qui ne s'y prêtent pas, en fait un peu trop quitte à se décrédibiliser.