Méfiez-vous de l'effet Calimero

Publié le 10 juin 2009 par Laurence Roux-Fouillet

Prenez garde si vous avez tendance à vous conduire comme si tous les malheurs du monde s’abattaient régulièrement sur vous : en fasant partager à tout le monde les récriminations contre vos collègues, les reproches sur vos enfants, l'incompréhension envers votre conjoint ou votre hiérarchie.
Notez-le une bonne fois pour toutes : les gens qui se plaignent continuellement ne seront jamais populaires. Ils pensent pourtant que le fait d’étaler leurs malheurs, injustices ou récriminations va attirer l’attention et les faire prendre en considération par leur entourage. Et c’est effectivement ce qui se passe dans un premier temps. Remplis de compassion, les autres se mobilisent pour les soutenir, les aider, les encourager ou les conseiller. Mais si la plainte dure, devient chronique ou sans fondement, le plaintif agace ou lasse. Il se positionne comme un éternel insatisfait, incapable de trouver des solutions - ou se complaisant dans un état médiocre. Il n’est pas crédible, il épuise son entourage qui s’éloigne peu à peu, ce qui accentue son isolement.
Plaignez-vous (un peu) et agissez (beaucoup!).