Les Beaux gosses

Par Ffred

L'histoire

Hervé, 14 ans, est un ado moyen. Débordé par ses pulsions, ingrat physiquement et moyennement malin, il vit seul avec sa mère.  Au collège, il s'en sort à peu près, entouré par ses bons copains. Sortir avec une fille, voilà qui mobilise toute sa pensée. Hélas, dans ce domaine, il accumule râteau sur râteau, sans toutefois se démonter. Un jour, sans très bien comprendre comment, il se retrouve dans la situation de plaire à Aurore, l'une des plus jolies filles de sa classe...

  
Mon avis
Ce premier film présenté à Cannes qui a recueilli tous les suffrages de la presse et des festivaliers débarque sur les écrans. La rumeur était fondé Les beaux gosses est un long métrage très sympa. Non seulement il nous fait bien rire mais il est aussi très émouvant. Mené tambour battant, il nous amène une vraie bouffée de fraîcheur grâce notamment à des dialogues percutants qui font mouche en permanence. C'est bien délirant avec les effets potaches et les gags souvent au dessous de la ceinture juste comme il faut. Grand nombre d'entre nous se reconnaitront dans les situations que vit chacun des personnages. Ceux-ci sont tous attachants et joués avec brio par une troupe de jeune comédiens formidables avec à leur tête Vincent Lacoste et Anthony Sonigo. Les adultes ne sont pas mal non plus avec dans le rôle de la mère l'inénarrable Noémie Lvovsky encore une fois très drôle. A noter les participations sympas de Emmanuelle Devos, Irène Jacob et Valeria Golino.  Au final Riad sattouf nous offre un premier film plein de tendresse. Une jolie chronique bourrée d'humour sur l'adolescence et ses tourments. Une belle surprise.

Noémie Lvovsky Réalisatrice


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