Vide

Par Pantsavarts

Dites moi un autre mot ,que le vide n’est pas d’en haut, dites moi que le souvenir est un piège. Peut-être. Que le vent souffle vers toi comme vers moi, que tu n’es pas autre chose qu’une marchande de mort, oui toi ! Cette putain ! cette vie ! qui bouffe la joie comme si c’était de la viande, et qu’elle n’était qu’une avaleuse.

Dites moi que tout ces humains valent le peu de vie qu’il leur reste, que chacun pense encore à faire quelque chose, à agir pour l’autre, à penser. Mais je n’y crois pas, plus, guère. J’ai le sang cendrifigé, punaisé sur le coeur, j’ai le coeur carboniqué, brisé, brimé, criminé, rouge de peur, de honte, de colère, de fin.

Si le souvenir est un piège, toi tu es ma cage. Ô barreaux.

Cendrifigé.

Abandon. Mentir, m’enfuir, mentir, m’en tire. Tout ces cris en –ir  tout s’écrire pour bannir la foutaise, la grande Foutaise, l’humanité.