Conférence sur le Général de Gaulle

Par Goure

Jeudi 18 juin 2009, M. Siegfried Jaeger a fait une conférence sur le général de Gaulle, homme qu’il admire depuis sa jeunesse. Réunis à la salle polyvalente, les participants ont apprécié l’érudition du conférencier ainsi que son attachement à l’homme du 18 Juin dont il a retracé la vie, insistant sur les moments les plus importants du point de vue militaire ou politique.

A l’issue de la conférence, M. Jaeger a répondu aux questions de l’assistance , moment  émouvant car le conférencier a fait état de son enfance en Prusse orientale où il est né en 1940. Actuellement son pays n’existe plus : une partie est devenue russe et une autre polonaise (où est son pays natal , aux mille lacs). Orphelin de mère à sa naissance, il ne connaît son père qu’à l’âge de 9 ans à Gonfaron (France) où les expatriés de Prusse ont été regroupés. Il fait ses études en France et devient ingénieur. Jusqu’au traité d’amitié entre la France et l’Allemagne en 1963, les Allemands n’ont pas le droit de travailler en France (hors les travaux subalternes) , il repart donc en Allemagne travailler en Bavière pendant 40 ans , avant de revenir en France et de s’installer à Ampus pour sa retraite. M. et Mme Jaeger ont 4 enfants et 12 petits enfants et l’un a eu l’heureuse idée de naître un 14 juillet pour ravir son grand-père francophile qui s’investit dans les acitivités de la commune ! Merci à Siegfried et à sa femme Gaby pour le buffet qui a succédé à la conférence.(Activité due à  la commission municipale culture)

Rappelons : Il y a 69 ans, 128 hommes de l’île bretonne de Sein ont rallié Londres sur leur bateau de pêche, après avoir écouté sur un quai, autour d’un poste TSF, l’appel lancé  par un général encore inconnu. Ils s’étaient réunis autour de l’abbé Guillerm, qui les encourageait à bien préparer leur départ. Ils sont partis d’un même élan pour continuer à se battre.

Le nombre des Compagnons de la Libération s’élève à 1036 personnes, auxquelles il faut ajouter cinq communes françaises et dix-huit unités combattantes.Six femmes et 70 étrangers (ou français nés étrangers) représentant 25 nationalités différentes. Plus de 10°/° des Compagnons n’avaient pas 20 ans en septembre 1939. Source: La Croix