A table chez Philippe Chevrier,

Par Haykel

Je ne suis pas un critique gastronomique, je n’ai pas le talent de notre Estèbe cantonal, je ne travaille pas pour le guide de la fameuse marque des roues, ni celui qui donne des coups de Fourchette, je suis un fin gourmet et non un gourmand, un fin bec qui n’arrête pas d’user son portefeuille dans les restaurants.  Ayant bien entamé mon article en étalant mon CV culinaire, j’attaque maintenant mon sujet principal. Hier, j’ai livré à mes papilles, la carte de Philippe Chevrier, le grand, l’unique, un maître de la bonne cuisine. N’ayant pas les moyens de m’offrir un voyage dans la compagne Genevoise pour visiter et déguster  les mets du fameux Domaine de Chateauvieux je me suis rabattu sur « Les Iles de la rade » version Chevrier à quelques jets du Jet d’eau. Depuis quelques jours, les habitants de Genève, découvrent ce restaurant aménagé sur l’eau au bord de la rade pas loin de l’horloge fleurie. Clientèle friquée, bien habillée, des habitués des autres restaurants de Chevrier, quelques touristes et plusieurs amateurs de bonnes tables vont jusqu’à faire la queue pour manger chez le cuisinier genevois le plus célèbre de la planète. Il n’était pas aux fourneaux hier. Selon un des serveurs, c’est rare de recevoir la visite du maître. Une affaire qui marche sans la présence du grand chef ! Et alors ? Philippe Chevrier possède également Le Relais de Chambésy, le Café des Négociants à Carouge, le Café de Peney et le Restaurant le Vallon. Il ne peut être par tout. Et c’est bien comme ça. Par son absence, il donne la chance à d’autres cuisiniers d’émerger.
Pour les Iles de la Rade je vous livre  mes impressions de testeur amateur :


J’ai aimé: la vue imprenable sur le Jet d’eau, le cadre agréable qui rappelle quelque peu les restaurants en bord de mer sur la côte d’azur, une belle présentation des plats, une cuisine raffinée, pleine de saveur et d’originalité, une carte bien fournie le tout à un prix raisonnable. Un Cheesburger (29.-), une belle assiette de tapas (19.-), un verre de Chasselas (6.-) et un coca (5.-), total : chf. 59.-


Je n’ai pas aimé : l’espace aménagé en face de la cuisine qui sent l’odeur de la friture, les moustiques et autres petites bêtes très nombreuses qui s’incrustent dans les assiettes et nagent dans les verres, la grande plate-forme en bois sur laquelle on est attablé n’arrête pas de tanguer, le service approximatif des serveurs, pressés mais pas toujours efficaces et les toilettes qui se trouvent loin des lieux.

Dans tous les cas, il vaut mieux réserver  pour jouir de la meilleure vue panoramique  et le bon emplacement loin de la cuisine qui est ouverte non stop jusqu’à 23h00. J’y retournerai certainement un soir pour savourer  l’ambiance nocturne des lieux !

Rubrique Pierre Maudet

Conseiller administratif responsable du Département de l'environnement entre autre chasseur d'affiches sauvages: en rapport avec cette rubrique, les liens suivants:Affiches sauvages, Genève, n'est pas une poubelle, Pierre Maudet, j'adore! et Sécu-municipaux-cop!, Maudet aux Pâquis!

Rubrique Jet d'eau:
Voir mon reportage Photo prise hier. Je viens de regarder par la fenêtre, il est 16h30 et le Jet n'est plus en fonction à cause d'un petit vent force x sur l'échelle y Dans les rue de Genève: Vendalisme: Restaurant la Potinière derrière l'horloge fleurie En parlant d'horloge fleurie, sa dernière décoration: En vélo: En moto: A pied: L'attente: La sieste: Transport de chat et pas de n'importe quel chat: ...pour aller plus loin: voir ce lien
Il s'appelle Eric. Avec son épouse Aby, il tient le café de la FNAC Rive. Il est content. Il vient d'aménager une terrasse devant l'entrée de ce magasin "agitateur de curiosité". Son épouse part en vacances et lui laisse dans les bras sa petite fille de 4 ans.   Il n'a pas l'air d'apprécier mais il fait avec. Si jamais il cherche une baby sitter. Agenda: Rappel: Et demain est un autre jour!