Au musée de l'Acropole, deux millénaires d'histoire à Athènes

Publié le 20 juin 2009 par Actualitté
Le président grec Dimitrios Pandermalis a inauguré le nouveau musée de l'Acropole, situé à 300 m des ruines antiques, en lui confiant cette double mission : offrir les meilleures conditions pour rendre visibles ses expositions et devenir un musée qui se lie d'amitié avec ses visiteurs. « Une promenade à travers ses galeries est une promenade à travers l'histoire - entre les chefs d'oeuvres des périodes archaïque et classique, mais également dans les anciens quartiers d'Athènes. »
Alors qu'en 1833, lorsque la garnison turque se retira de l'Acropole, la fondation de l'État grec succéda très vite à la nécessité d'un musée de l'Acropole. Trente ans plus tard, on décida qu'il serait bâti au sud-est du Parthénon, et ses fondations furent posées le 30 décembre 1865.
EFE/Orestis Panagiotou
Avec ses 1400 m² au sol, le premier édifice fut rapidement trop petit pour accueillir les fouilles et découvertes qui commencèrent en 1886. Deux années après, un second musée fut lancé, le Petit Musée. C'est dans les années 1970 que le nombre de visiteurs augmentant, l'établissement comprit qu'il ne pouvait faire face à cette demande. Il faudra attendre 2000 pour qu'une invitation soit lancée, reposant sur des directives européennes, et qu'en 2007, l'architecte Bernard Tschumi, en association avec Michael Photiadis, soit désigné pour assurer le nouvel édifice.
Aujourd'hui, il dispose de 25.000 m², avec un espace d'exposition démultiplié par rapport à son ancêtre.
Inaugurés aujourd'hui avec faste, les trois niveaux verront peut-être le retour des célèbres frises, ou marbres d'Elgin, du nom de l'ambassadeur britannique qui les fit rapatrier dans son pays. Près de 4000 objets y sont présentés : 300 d'entre eux sont classés comme des chefs d'oeuvres, sur une période qui s'étend de - 1000 à 700 apr. J.-C..