La fête de la musique… je vais lui faire sa fête

Publié le 22 juin 2009 par Ladybluue

Bon d’accord j’exagère un peu, parce qu’au final le concert en plein air de Denfert Rochereau n’était pas si mal. Mis à part les bouteilles en verre éclatées par terre et les odeurs de merguez évidemment… Non, vraiment je le consens, musicalement, il y avait de quoi être plutôt content : Cocoon, Anaïs, Phoebe Killdeer et une chouette découverte Curry and Coco (à condition d’aimer l’électro).

Mais mon vrai coup de gueule concerne la première partie de l’après-midi. Je m’explique… J’étais donc tranquillement installée dans mon petit nid douillet, plus ou moins à l’abris de la chaleur extérieure (sous les toits c’est la cata) quand d’un coup de la musique s’est mise à retentir sous mes fenêtres. Si encore on pouvait appeler ça de la musique.

Je résume mon dilemme : impossible de fermer les fenêtres parce qu’il fait trop chaud et inimaginable pour autant de les garder ouvertes sous prétexte de devenir sourde. Entendons-nous, la musique c’est carrément mon dada, mes playlists I tunes il n’y a rien de plus sacré que ça. Mais si j’aime la musique, je n’aime pas le n’importe quoi. Et à mon sens les hurlements acharnés (attention j’adore le rock, j’étais même au concert d’AC / DC) et les riffs approximatifs ne méritent pas le qualificatif de musique mais plutôt de bruit.

D’ailleurs il faut croire que ces pseudo rockers sans cœurs avait de l’humour puisqu’ils haranguaient la foule à coups de « faites du bruit ». Sachant que la dite foule amassée autour du groupe devait s’élever à cinq personnes à tout casser. Le reste devait avoir la chance d’avoir du double vitrage… Je me suis finalement retenue d’hurler des grossièretés par mes fenêtres mal insonorisées pour filer fêter la musique dans un autre quartier.

Le rapport avec le propos de mon blog sexo ? Eh bien tout simplement la réflexion qui m’a alors traversé l’esprit. J’ai alors repensé aux premières minutes d’Amélie Poulain où on voit tous ces couples faire l’amour aux quatre coins de Paris. Et j’ai d’un coup imaginés quelques amoureux chanceux (le mien était hélas loin) en plein ébats d’un coup surpris par ce cataclysme musical. Car il faut dire qu’il y a de quoi perdre toute sa concentration et du même coup tous ses moyens. La fête de la musique serait donc hautement dangereuse pour la satisfaction sexuelle. Un dommage collatéral par trop sous-estimé !