FC Mulhouse et subventions

Publié le 22 juin 2009 par Ceintureventreplat
La direction nationale du contrôle de la gestion des clubs (DNCG) a frappé très fort ces derniers jours. Ses premières décisions ont été rendues publiques tard vendredi soir sur le site Internet de la Fédération française de football.

Le FC Mulhouse a fait l'objet d'un encadrement de la masse salariale au budget présenté par Alain Dreyfus et Francis Daverio, qui s'étaient rendus il y a un peu plus de deux semaines devant l'instance parisienne. Le club se retrouve donc engagé en CFA, mais il ne pourra pas dépenser plus que ce qui est budgété, à moins qu'il ne soit, dans un second temps, capable de prouver de nouvelles recettes. Le FCM, qui piste actuellement un avant-centre de gros calibre, un milieu offensif et un arrière latéral gauche, peut donc poursuivre ses emplettes sur le marché des transferts.
Une lueur d'espoir doit même ce matin briller dans les yeux d' Alain Dreyfus, qui n'a pas encore abandonné tout espoir de voir son club rejoindre le championnat National cet été. On sait que le club mulhousien s'est fendu d'une lettre d'intention en ce sens auprès de la Fédération française au cas où...
Il faudrait cependant un sacré concours de circonstances, mais si les décisions en première instance de la DNCG étaient applicables, le FC Mulhouse se retrouverait bel et bien en National ce matin ! On s'explique. C'est en effet l'hécatombe au troisième échelon national, puisque pas moins de cinq clubs ont été recalés. Luzenac, Rouen et Besançon, trois des quatre champions de CFA, ont tout simplement été rétrogradés en CFA 2 ! Seul Hyères a été autorisé à accéder en National. Libourne Saint-Seurin a été rétrogradé en CFA, Sète en Division d'honneur. Les décisions quant aux clubs de Beauvais, Cassis-Carnoux et Louhans-Cuiseaux ont été mises en délibéré. A noter que Calais, relégué en CFA, se retrouve en Division d'honneur.

Mais le FCM n'a pour l'heure aucune raison de se réjouir trop vite. Tous ces clubs vont faire appel de cette décision et repasser de fin juin à début juillet devant la commission d'appel de la DNCG. L'expérience montre que le second passage est largement plus bénéfique aux clubs, ceux-ci ayant entre-temps trouvé des deniers supplémentaires. Besançon, par exemple, a pu compter sur une rallonge exceptionnelle de la subvention municipale de 240 000 euros, trouvant dans le secteur privé 120 000 euros supplémentaires. Et ne redoute pas du tout son appel devant la DNCG... Tout comme Calais, qui a eu droit à une subvention exceptionnelle de la Ville de 450 000 euros effaçant la dette.

source: www.lalsace.fr

Publié par Rédaction le 22/06/09