La morte survit au 13

Par Krri

de S.A. Steeman

Affolé de jalousie rétrospective, Roland Dunoyau veut savoir qui son épouse Clémentine aimait au point de s'enfermer dans l'alternative amour-ou-poison et d'avaler ce dernier.

Cela le conduit à interroger la jolie défunte par l'intermédiaire d'un guéridon et le truchement d'Odile, pensionnaire du « Grand Treize ». A peine Odile commence-t-elle à épeler la réponse qu'une énorme armoire l'écrase. Poussée par qui et pourquoi ? Par le "qui" en question, bien sûr, pour ne pas être identifié. Or Clémentine ayant été aussi légère que belle, les suspects, tous habitués du « Grand Treize », sont au moins six.

Une deuxième séance de spiritisme se termine de la même façon tragique, encore que le cliché pris par un journaliste aussitôt après ne montre pas les assistants trop bouleversés. L'assassin est pourtant l'un d'eux, cette photo le prouve, mais une seule personne s'en apercevra et son nom (comme celui du meurtrier) est l'une des surprises que réserve ce « mystère de la chambre chinoise » - où intervient sous une apparence inattendue le célèbre héros de Steeman, Wenceslas Vorobeïtchik alias Wens.

Éditions DU MASQUE

Édition originale: Presses de la Cité (1958)