Videos Hatebreed et Terror à Paris

Publié le 17 juin 2009 par Nonologo

C'est très énervant de foirer un entretient d'embauche. Surtout quand il vous fait raté plus de la moitié d'un mini-festival organisé à l' Elysée Montmartre à 30€ l'entrée. C'est con, j'aurais bien aimé voir le concert de Trapped Under Ice, mais j'arriverai seulement pour la fin du set de Born From Pain. Comme pour le Persistence Tour, les rideaux sont dressés au milieu de la salle. Celle-ci est honnêtement bien pleine et ça bouge déjà pas mal dans la fosse. Nouveau chanteur pour Born For Pain mais j'accroche toujours pas.


Lumière dans la salle. Changement de matos. On retrouve à peu près les même gars qu'au Persistence Tour avec en plus quelques métaleux et pas mal de kids.


Arrivée très attendue de Terror. Le chanteur porte un ts-shirt de Raging Bull, le film culte de boxe de Scorsese avec Robert De Niro. Ça annonce bien le style de Terror : du rentre-dedans énergique qui balaie tout. Le groupe nous livre un set dans la pure veine hardcore comme on les aime. Des montées en puissance dantesques qui, obligé m'absorbent dans le pit comme beaucoup d'autres tels des gladiateurs dans l'arène. Le groupe sait clairement mettre à profit sa puissance scénique dans des morceaux très rapides lui permettant également de donner une ampleur explosive aux nombreux breaks qui font la joie des kamikazes de la fosse. Mes quelques récentes initiations à la capoeira me seront d'ailleurs d'un grand secours pour garder ma place au centre du violent dancing. Les morceaux s'enchaînent. On reconnaîtra Push It Away, Always The Hard Way, Keep Your Mouth Shut et Overcome. Fin du set un peu brutal (si j'ose dire). On se retrouve tous ahuris dans la fosse. Le set d'une quarantaine de minutes aura été une déferlente de rage, de sueur et de violence. Terror nous a prouvé une nouvelle fois qu'ils sont l'un des meilleurs groupes de hardcore du moment aussi bien sur cd que sur scène.


La seconde tête d'affiche n'est autre que Hatebreed, le groupe de hardcore le plus populaire actuellement. Même si les puristes ont tendances à les dénigrer car le groupe est désormais plus proche du metalcore que le hardcore pur jus, la fosse est pleine et on sent la tension monter. Juste le temps d'aller se chercher une mousse au bar surpeuplé et une intro se fait entendre dans la salle. Arrivée du groupe sur scène et c'est partit pour un gros show velu avec en premier titre This is Now qui fait exploser la salle. Je m'incruste à nouveau dans le pit pour vivre à fond le concert. Le chanteur se donne à fond et semble content d'être là. Par contre côté grates, contrairement à Terror où les musiciens sautés dans tous les sens, ceux de Hatebreed sont plutôt statiques. Mais le chanteur courant dans tous les sens rattrape le jeux du scène du groupe. Le travail des lights est remarquable et souligne bien l'intensité du set. De ce que j'ai reconnus, ils ont fait entre autres : Empty Promises, To The Threshold, Defeatist, Last Breath, Before Dishonor, As Diehard As They Come et Live For This. Je quitte le pit au bout de 20 minutes. Mine de rien c'est super crevant le mosh quand on se donne à fond. D'autant qu'un poing dans la gueule ça calme bien :( Dans la fosse ça balance sévère. Les bras moulinent et les coups de pieds volent. La violence du pogo monte à chaque morceau malgré la fatigue qui se fait sentir (et oui, il faut pas oublier qu'il y avait quand même 6 groupe de hardcore). Mais le public reste acquis et reprend en choeur les refreins des diffrerents titres phares, notamment sur les deux derniers du concert : l'incontournable I Will Be Heard et Destroy Everything.


Même si j'aurai vu que 2 groupes sur 6 mais qui sont tout de même les têtes d'affiche de la soirée, celle-ci a fait office de véritable défouloir qui fait beaucoup de bien quand on a besoin de relâcher la pression.