Un cabanon, pour vivre dans la "simplicité volontaire"

Publié le 28 septembre 2007 par Marc Chartier

Notre société de consommation n'est plus à un paradoxe près. Alors que de nombreuses personnes et familles n'ont pour tout refuge que de modestes abris plus ou moins délabrés et sont en droit d'espérer un logement plus décent, certains néoconvertis au retour à une vie proche de la nature optent pour un habitat plus réduit, propice à l'évasion volontaire (souvent momentanée) vers un style de vie plus simple.
Le cabanon se prête à une telle volonté de "simplicité volontaire". Il permet une réelle osmose avec la nature. Il peut être construit (le plus souvent autoconstruit) avec des matériaux écologiques, notamment le bois. Chacun peut y donner libre cours à son "imagination poétique" pour l'aménagement intérieur...
Architecte d'intérieur, Christian La Grange a ainsi réalisé de nombreux plans de cabanons en France et en Belgique. Il a résumé son expérience dans l'ouvrage Cabanons à vivre (Terre Vivante, 2004, 144 pages). Ce livre s'adresse à «tous ceux qui, un jour, ont rêvé de s’échapper dans la nature pour y vivre un moment loin de tout».
L'auteur précise bien : un «cabanon», et non une cabane, autrement dit une vraie petite maison, «assez grande pour y passer d’agréables vacances, y loger des invités, s’isoler un moment».
«Ce livre, commente l'éditeur, est un savant mélange de rêveries, d’écologie et de conseils pratiques autour de cabanons à vivre. En effet, au-delà des considérations pratiques, il transmet aussi "un esprit cabane", approche naturaliste, intimiste et sauvage. Il parle de nature, de campagne, d’écologie, d’animaux et de plantes qui gravitent autour du cabanon, de recettes naturelles, de moments de bonheur. Mais aussi et surtout, d’une autre façon de vivre… en toute simplicité.»
Sur son site Internet, Christian La Grange propose des croquis-plans de cabanons à ossature bois. Du Nid d'Amour (10 m²) au Gîte de week-end (24,60 m²), diverses formules sont possibles, y compris le sur-mesure si l'on ne trouve pas déjà son bonheur dans les plans proposés. Il est bon de savoir que l'architecte n'assure pas le suivi du chantier, mais qu'il peut conseiller et répondre aux questions des autoconstructeurs, «dans la mesure de ses moyens».