Soutien a la liberté d’expression de Michel Tabanou

Publié le 04 juillet 2009 par Dornbusch

Je ne me suis pas (encore) exprimé ici sur la question de la burqa. C’est un débat complexe, les militants socialistes se souviennent encore des débats passionnés lors de la loi sur l’interdiction des signes religieux a l’ecole. Je défend la laïcité “dans les 2 sens” (non intrusion du politique dans la religion comme non intrusion du religieux dans la politique)

Pour autant je defend absolument la liberté d’expression de mes camarades, élus ou non, et par consequent je defend (et reproduis ci apres) un article de mon camarade Michel Tabanou, qui suite a l’article reproduit ci apres, a reçu, tres indirectement, un courrier, remettant non seulement en cause sa liberté d’expression, mais pouvant meme constituer pour le coup une atteinte a la laicité.

Ces pressions sont intolerables, le Parti Socialiste de Fontenay (et d’ailleurs) ne cedera en rien devant aucune pression, ni sur le fond du débat, ni sur la liberté d’expression. Nous combattrons tous ceux qui se preteront a ces manoeuvres directement ou indirectement.

David Dornbusch

Secretaire de la section de Fontenay sous Bois


http://michel.tabanou.over-blog.com/10-index.html

André GERIN, député Maire PCF de Vénissieux: un exemple du courage de l’expression humaniste

André GERIN est un député maire que je respecte pour son initiative courageuse, rejoint par 65 députés de gauche et de droite, qui demandent une commission d’enquête parlementaire sur le port du voile en France. André GERIN est un grand militant du PCF que je salue et que je soutiens en souhaitant que notre Sénateur Maire Jean-François VOGUET, de la même appartenance politique, le rejoindra dans ce combat de l’humanisme contre l’obscurantisme et avec le courage que je lui connais lorsqu’il s’agit des combats solidaires et sociaux!

La réalité du port du voile.

Le voile est la marque de commerce par excellence de l’islam. Que ce soit en pays islamique ou ailleurs dans le monde, le port du voile est à l’avant plan des revendications militantes musulmanes. On feint de ne pas voir que derrière la lutte des associations musulmanes, le voile est un enjeu primordial. Ce n’est pas un hasard si, en Iran, la première mesure de l’état islamique a été d’obliger les femmes à se voiler. Pourtant, le fond de la question a savamment été évacué de tous les côtés. On ne présente plus le voile pour ce qu’il est, mais pour ce que l’on veut faire croire qu’il est.

Le dossier du voile aide à éclairer la confrontation entre les valeurs fondamentales des sociétés occidentales et musulmanes. Démystifier le voile islamique, c’est comprendre les rouages de la désinformation islamique, c’est comprendre les fissures d’un raisonnement à l’occidentale qui est désincarné.

Il est primordial d’affronter la question directement et de soumettre le voile au test des valeurs modernes. Il faut éviter les faux-fuyants hypocrites et comprendre que le voile est condamnable avant tout parce qu’il incarne une idéologie sexiste.

Ce n’est pas uniquement la femme musulmane qui est touchée par le port du voile, mais le musulman en général. L’imposition du voile refuse au musulman l’intégration à la société moderne. Il est ségrégationniste. C’est la raison pour laquelle les leaders musulmans y tiennent tant.

Un succès marketing

Naguère en Occident, le voile était clairement identifié au patriarcat musulman et on applaudissait les musulmanes qui se dévoilaient pour afficher fièrement leur visage et reprendre ainsi leur indépendance. Ce n’est plus le cas. Au tournant du XXème siècle, la propagande musulmane a parfaitement démontré ce postulat de Goebbels « plus le mensonge est gros, plus il passe. » C’est un cas d’étude marketing fascinant : comment le voile, qui représentait l’asservissement de la femme musulmane, est devenu le porte-étendard de la résistance à l’« oppression impérialiste occidentale ».

Les mots « liberté » et « droit » sont constamment répétés pour faire la promotion du voile islamique. Ainsi, nombreux sont les gens qui croient maintenant que le port du voile est un droit et que l’interdire est une atteinte grave à la liberté.

Le voile fait donc un retour en force, autant en Occident qu’en pays musulmans. On parle du re-voilement du Maghreb où les arrières petites filles reprennent le foulard de leur aïeules. Il était rare il y a vingt ans de voir une femme voilée déambuler dans les rues de nos villes de banlieue, les musulmanes qui portent le voile font maintenant parti du paysage urbain.

Le voile se revendique au nom de la liberté religieuse. Mais est-ce vraiment par choix que la femme musulmane se voile ?

Pourquoi des femmes portent le voile ?

Parce que c’est écrit dans le Coran. Cette réponse triviale cache un agenda doctrinaire.

Cette motivation religieuse est présentée de manière contradictoire en Occident. Sur la question du voile, il n’y a pas de choix individuel possible selon l’islam officiel. Le corpus juridique de l’islam est clair à ce sujet: le Coran autant que les Hadith soutiennent que le port du voile est un devoir. Cette position n’est pas que l’apanage des leaders religieux d’Iran ou d’Arabie Saoudite, elle est aussi soutenue par des instances musulmanes européennes. Selon le Conseil européen de la Fatwa, « Le hijab, c’est-à-dire le vêtement que la femme musulmane doit porter pour recouvrir son corps à l’exception de ses mains et de son visage - et ses pieds selon certaines écoles de jurisprudence, est une obligation islamique qui ne fait l’objet d’aucune divergence. »

Certes, il y a un nombre important de musulmanes qui n’adhèrent pas à l’obligation de porter le voile. Elles vous diront que les versets du Coran (24:31, 33:59) ne constituent pas une obligation mais seulement d’une indication sur comment porter le voile. Cependant, elles ne remettent pas en question toute la symbolique du voile. Implicitement, elles acceptent que la femme pour démontrer sa piété doive le porter.

Il y a bien quelques grands érudits musulmans qui dénoncent ouvertement le voile. Selon Soheib Bencheikh, ancien grand mufti de la mosquée de Marseille, « Le voile est une fausse route pour les jeunes filles. Rien dans le Coran ne leur impose d’afficher ainsi leur foi. Le voile conduit trop souvent à des comportements inquiétants, comme le refus de la mixité, de l’égalité des sexes, des cours de biologie ou de sport. Je suis favorable à la loi contre les signes religieux à l’école, car il faut éviter d’envoyer les profs en première ligne [...] La protection de la femme aujourd’hui, c’est l’instruction et l’éducation » Mais cette position reste un cas isolé. Il souligne lui-même comment il est ostracisé au sein du leadership musulman français : « Aujourd’hui, qui trouve-t-on pour représenter les musulmans ? Les « barbus », le plus souvent sans culture théologique, enferment les quartiers dans une vision archaïque de l’islam. Au plus haut niveau, les mouvements fondamentalistes viennent d’obtenir une reconnaissance démesurée avec la création du Conseil Français du Culte Musulman. Au sein de ce Conseil, je suis le seul théologien. J’y siège comme « personnalité qualifiée », en réalité disqualifiée : mes convictions y sont très minoritaires, je ne peux pas les défendre. »

Le voile avait fait un recul important dans les pays du Maghreb. Dans certaines traditions (Inde, Indonésie, pays d’Afrique noire, etc.) il était très symbolique ou carrément absent . Pourquoi le voile revient-il en force au XXIème siècle dans tous les pays musulmans ? C’est qu’il est politiquement essentiel pour les leaders musulmans que les musulmanes soient voilées.

Concrètement, le port du voile est imposé de deux manières :

Pression sociale et familiale pour soutenir l’endoctrinement

Choix politique pour affirmer son identité culturelle distincte

PRESSION ET ENDOCTRINEMENT

Le port du voile est souvent une affaire qui va contre le libre arbitre de la musulmane

Dans certaines communautés, le port du voile est fortement encouragé par l’entourage de la femme. Dans plusieurs cas, il s’agit même d’une attente perçue comme légitime sans aucune remise en question possible. Ce qui est présenté comme un choix individuel est plutôt une concession aux expectatives de la communauté. Ce choix religieux émane d’avantage d’une aliénation de la liberté que d’un choix individuel. Présente-t-on sincèrement à la jeune musulmane de 13 ans les alternatives possibles ? Fait-elle un choix éclairé ou bien croit-elle qu’elle ne doit pas trahir sa religion, de ne pas jeter la honte sur sa famille ?

Il n’y a pas que la pression sociale qui impose le port du voile. À Sarajevo, 50 ans après que les femmes aient abandonné le port du voile, les femmes voilées refont surface. Si elles choisissent le voile, c’est plus dans un élan de survie que par choix. A la suite du conflit qui a dévasté la région les veuves sans emploi survivent grâce aux aides d‘associations religieuses financées par les pays islamiques. L‘aide est conditionnée à une stricte observance de conditions dont le port du voile fait partie.

Imposer sa différence

Des musulmanes privilégiées revendiquent le voile comme un choix volontaire. révolutionnaire islamiste qui séduit une grande partie de la gauche. Par exemple, Najat Boughaba une de ces femmes voilées qui détient un doctorat en littérature est rédactrice au Sadr Al Mashrek, un journal reconnu pour défendre les thèses du Hezbollah.

Ce sont aussi les grandes prêtresses du relativisme culturel. Elles ont envahi les universités et infiltré les mouvements féministes occidentaux. Elles ont si bien accusé les féministes occidentales d’ « impérialisme » et de « néo-colonialisme », que celles-ci n’osent plus se prononcer sur la question du voile. Parallèlement, jamais ces musulmanes privilégiées ne dénoncent les abus contre les femmes en terres islamiques, plutôt elles coupent les ponts entre les féministes de là-bas et celles d’ici. Il faut particulièrement se méfier du relativisme culturel quant il est question du port du voile. Il ne s’agit pas d’un costume ethnique. Aucun costume ethnique ne dispose d’une police pour l’imposer comme c’est le cas dans les pays où la charria fait force de loi.

Ces musulmanes privilégiées font habilement la défense de leur droit de porter le voile. Elles soutiennent que contrairement au préjugé elle ne sont pas faibles : elles ont des carrières, participent à la société, conduisent une voiture, etc. Elles défendent leur choix comme étant un droit religieux. Selon leur interprétation de l’islam, elles doivent porter le voile et personne ne les y a forcé. Comme si la multitude d’imans et d’érudits de l’islam qui affirment qu’une vraie musulmane est obligée de se voiler n’avait eu aucune influence sur leur choix. Elle en reste toujours au niveau de leur droit/choix sans jamais parler de la valeur spirituelle de ce droit/choix. Elles évitent de répondre clairement à la question qui perturbe tous les occidentaux : Comment une religion moderne pourrait-elle exiger une telle dissimulation du corps de la femme ? La vérité est qu’elles soutiennent la séparation physique et morale entre les hommes et les femmes.

Ne pas porter le voile

Les musulmanes qui ne portent pas le voile, le font contre la volonté des leaders musulmans et de leurs « sœurs » musulmanes voilées. Leur refus ne sera pas nécessairement perçu comme un appel à transformer le dogme officiel mais plutôt comme le signe de leur manque de piété ou, pire, de contamination à l’impérialisme américain. Elles assument une attitude indéfendable selon l’islam officiel tel que prêché dans les mosquées tant des pays musulmans que des pays occidentaux. Même si ces musulmanes non voilées pratiquent un islam axé sur une foi intérieure, le corpus juridique islamique les rattrapera toujours. Il rendra leur position personnelle inapplicable à l’ensemble des musulmanes. Le seul choix de la femme musulmane reste de se soumettre au dogme.


Le Voile défend une idéologie sexiste

Le voile doit être dénoncé pour ce qu’il est : un instrument qui brime la liberté et l’égalité des femmes. Comme nous l’avons démontré, le port du voile est obligatoire pour la femme selon l’islam officiel - même les non musulmanes doivent le porter dans les pays où la charria fait force de loi. Le voile prend son assise dans la croyance qui veut que la responsabilité de la vertu repose entièrement sur les épaules de la femme. En Occident, les féministes se sont battues becs et ongles pour redonner à la femme le contrôle de son corps et pour abolir le clivage entre la femme chaste (pure) et la putain (impure). Voilà que cette idéologie sexiste revient avec force par le biais du voile.

Les féministes devraient du moins dénoncer le voile haut et fort sans équivoque, notamment en Occident, en dépits des considérations pluriculturelles. Malheureusement, ce n’est souvent pas le cas. Il semble que les militants musulmans aient réussi à confondre les féministes occidentales qui n’osent plus se prononcer sur le voile sans demander l’avis d’une femme voilée. Autant demander au loup s’il a de grandes dents !

De vraies féministes d’origine musulmane sont beaucoup moins complaisantes sur la question du voile. Sérénade Chafik souligne que : « Le voile a toujours été utilisé comme instrument de l’appropriation de la société du corps des femmes. [...] Les occidenta(ux)les seraient-ils/elles les seul(e)s à avoir le droit à la laïcité, à la liberté tant sexuelle qu’intellectuelle, au droit de choisir, et pas nous ? N’y aurait-il pas là quelques restes de pensée coloniale qui considère que nous, les Arabes ne sommes pas assez évolué(e )s pour accéder à tous nos droits, y compris celui de critiquer notre religion ? »

Le voile est un instrument dogmatique et sectaire qui ne s’accorde pas aux valeurs de la modernité. Prétendre le contraire relève d’une manipulation perverse.

Le Voile est ségrégationniste

Le voile régit le comportement de la musulmane face à « l’autre ». Le voile affirme la séparation, la démarcation entre l’homme et la femme mais aussi, voire surtout, entre le musulman et le non musulman. Cette différentiation vis-à-vis « l’autre » est l’assise principale de l’islam officiel.

Dans une société laïque, la religion reste du domaine personnel et privé. Se développe une zone culturelle commune qui n’est pas définie par les croyances spirituelles de ses membres. Il est difficile de déterminer qui est bouddhiste, hindou, musulman, juif, chrétien ou athée quand tous portent un costume séculier. Ce n’est pas prohibitif. Les costumes religieux font partie des rituels et sont portés dans les lieux de culte. Ils demeurent pertinents dans la sphère spirituelle. Toutes les religions qui se sont modernisées adhèrent à ce principe naturellement. Même les leaders spirituels abandonnent le costume religieux pour participer à l’espace séculier (par exemple, les prêtres catholiques ne sont plus systématiquement en soutane).

Il en résulte un métissage qui se développe dans un véritable espace culturel séculier qui dissout le communautarisme sans menacer la mosaïque des spiritualités. Ce principe est vital à la modernité. L’imposition du voile par les leaders musulmans a des visées ségrégationnistes. Elle provoque effectivement la séparation des musulmans du reste de la société laïque.

Toutes ségrégations d’un groupe contre la majorité sont suspectes. La ségrégation imposée de l’extérieur est toujours odieuse : apartheid, ségrégation des afro-américains, ghettos juifs, etc. La ségrégation imposée de l’intérieur d’une communauté est louche : toutes les sectes religieuses s’auto excluent du reste de la communauté. Dans les deux cas, les dommages aux individus enfermés dans une idéologie ségrégationniste sont considérables, voire irréparables.

Le voile participe à la ségrégation de la communauté musulmane. C’est la raison pour laquelle il est aussi important pour les leaders musulmans de l’imposer. C’est l’instrument de leur pouvoir, non seulement sur la femme mais sur toute leur communauté.

Le voile islamique est terriblement polémique. Il dépasse le simple activisme politique. Selon Avis Asiye Allman, chercheuse à la Muslim-Christian understanding de l’université Georgetown, les services militaires Turques identifient le port du voile, dans certaines instances publiques, comme une menace pour la sécurité nationale. Bien qu’elle argumente en faveur du droit de porter le voile, son texte expose à quel point le voile est au cœur du schisme qui sépare liberté et égalité chez les Musulmans.

Il faut légiférer le voile

Les offensives occidentales contre le voile sont souvent futiles. Elles se défendent dans une rhétorique captive du relativisme culturel et ne s’attaquent souvent qu’aux formes les plus extrêmes (niqab, burqa) traçant ainsi une ligne de ce qui est acceptable en matière de voile islamique. Il en résulte des lois qui n’offrent que des flans aux attaques. On revendique la sécurité pour justifier une loi qui interdit la burqa ou pour interdire à une jeune fille voilée de jouer au soccer. On défend la laïcité avec une loi qui prohibe le voile à l’école (et tout autre signe religieux à l’école). Bref, ces dispositions tentent de gommer un malaise sans attaquer ce qui choque vraiment l’Occident : le sexisme et le ségrégationnisme. Si des lois doivent régir le port du voile, qu’elles le fassent clairement sans détour. Au moins, nous aurions un véritable débat de société.

Cependant, légiférer contre le voile est une voie dangereuse. Un loi qui interdit le port du voile est une loi antonyme/miroir des lois de la charria qui forcent le port du voile. Verra-t-on des martyrs de ces lois ? Des jeunes femmes emprisonnées pour avoir refusée d’enlever leur voile ? La modernité est une période de transition. Intégristes et ultraconservateurs sont là précisément pour nous rappeler ce que nous avons quitté comme société. Ce qu’il faut attaquer c’est la popularité du voile, sa légitimité morale. Il faut toucher le cœur de la foi musulmane. Dire que la pudeur, la fidélité et l’amour de dieu ne sont pas assujettis à un costume. Nombreuses sont les musulmanes qui vivent leur foi de cette manière : non voilées, non moins croyantes, non moins pratiquantes. Ce sont à elles que nous devrions donner la parole lorsque vient la question du voile islamique et non pas à la frange intégriste.

Le droit/choix des musulmanes voilées fait néanmoins déjà apparition dans les cours de justice. Les défenseurs des droits de la personne sont maintenant confrontés à ce droit individuel s’arrimant à une identité collective. Lorsque un avocat défend le droit d’une écolière musulmane de porter le voile dans une école catholique, il va contre ses propres valeurs, lui qui rejette le communautarisme et les dangers du droit collectif. Il défend aussi le voile comme une obligation religieuse contre l’avis des musulmans modernistes. La chartre des droits de la personne doit favoriser l’émancipation des individus, la liberté et les échanges interculturels, pas le communautarisme. En fait, son argumentaire ne serait légitime que s’il affirmait que tous les codes vestimentaires dans les écoles sont inconstitutionnels.

En conclusion

Que le port du voile soit vraiment justifié ou non par le coran, ne semble pas être une question qui déchire le monde musulman. Même dans les pays à majorité musulmane les plus laïcs, il reste synonyme de piété. Nombreux sont les musulmans qui militent en sa faveur.

L’adaptation d’une religion à la modernité se résume à son degré de confrontation avec certaines valeurs de base, valeurs maintenant prises pour acquises dans les sociétés laïques et démocratiques. Le voile est le symbole le plus évident de la confrontation que suscite (ou impose) l’islam dans les sociétés occidentales.

La première action contre le voile est de le dénoncer sans nuance et ouvertement. Il faut donner la parole aux féministes comme qui défendent vraiment les droits des femmes et non les intérêts de groupes religieux intégristes comme le fait Najat Boughaba. La lutte au voile doit se faire haut et fort. Il est temps de supplanter les apologistes musulmans qui pleurent au racisme à chaque critique contre le voile. Il faut que chacun comprenne vraiment les enjeux du voile.

Rien dans le port d’un vêtement ségrégationniste n’est bon dans une société qui défend l’émancipation individuelle.

Pourtant, elles revendiquent à juste titre que cesse une aliénation sociale par la religion. Les musulmanes non voilées qui tentent de vivre leur spiritualité et leur culture en harmonie avec les valeurs modernes méritent notre sympathie.

Pour les musulmans pratiquants, critiquer la pertinence du voile est sacrilège. Celle qui ose s’attaquer au voile, le fait par xénophobie (si elle est non musulmane) ou par collusion avec l’impérialisme américain (si elle est musulmane).”