Test : SOS Fantômes le jeu vidéo

Publié le 05 juillet 2009 par Guls
If there's something strange in your neighbourhood. Who you gonna call? Ghostbusters! Quinze ans après la sortie du premier film, la franchise de chasseurs de fantômes revient sous la forme d'un jeu PS3 aux allures de Gears of War. Est-ce assez pour nous faire frissonner ? Notre réponse en test...

Who're you gonna call ?


En 1984 le film d'Ivan Reitman est apparu sur nos écrans de cinéma pour notre plus grand plaisir. Peter Venkman, Raymond Stantz, Egon Spengler sont trois professeurs étudiant les activités paranormales décidèrent de monter une société d’investigations sur les fantômes. S.O.S Fantômes était créé, plongeant les protagonistes dans des aventures aussi surnaturelles qu' humoristiques. Une suite sortie en 1989 gardant les même ingrédients permettant ainsi à la franchise d’atteindre son paroxysme avec l’arrivée d’un petit nouveau dans notre équipe de choc : Winston Zeddemore. Bon nombre de jeux tiré de cette licence virent le jour dont le premier arriva sur Amstrad cpc en 1985. Ont suivi plus catastrophiques les unes que les autres entre les année 1987 et 1990 sur entre autre Game Boy, NES, Megadrive ou encore sur Arcade.
C’est donc avec joie, mais aussi crainte, que Terminal Reality nous propose une nouvelle aventure se situant deux ans après le second volet cinématographique. Arriverons t-ils à redorer une licence, bien mis à mal jusqu’à présent, mais qui mériterait d’avoir une adaptation à la hauteur de la notoriété des films ? Ne perdons plus de temps, enfilons notre Pack à Proton et allons sauver la population des spectres au autres revenants.

S.O.S Fantômes... S.O.S Frame-rate...
Dans S.O.S Fantômes Le Jeu Vidéo, vous incarnez un nouveau membre des Ghostbusters, qui bien malgré lui sera le « bêta testeur » des nouvelles armes et autres technologie inventée par Ray et Egon. Et là il faut bien l’avouer quel plaisir ! Les voix originales de nos acteurs sont présentes ainsi que le thème musical permettant ainsi une immersion rapide dans cet univers si attachant. Le graphisme sans être moche n’est pas à la hauteur des consoles Next Gen.
Malgré de jolis effets, tels que le tir du canon à proton plutôt bien rendu, le graphisme est assez pauvre. Malheureusement, le pire est à venir : L’abus d’effets joue sur le Frame-Rate du jeu rendant le gameplay difficile et confus.
Après les premières joies, le bonheur retombe bien vite et le jeu rame tellement qu'il est parfois difficile de réagir aux attaques de fantômes. Il faut quand même bien avouer que de retrouver Bouffe-Tout ou encore le Bibendum Chamallow est un plus non négligeable. L’humour est toujours aussi présent, avec des dialogues restant bien dans l’idée de l’oeuvre originale. Mais qu'en est-il du gameplay à proprement parler ?

Vise... Tir... Capture...
Vous aurez à votre disposition un arsenal digne d’un mercenaire. Les traditionnels pack à proton, scanner ou encore canon à slime (présent dans le deuxième film) ne seront qu’une partie de votre armement face à des fantômes plus ou moins résistants à ces derniers. Le prise en main est assez rapide et on se prend vite au jeu. Il faudra donc s’adapter à chaque situation en essayant de trouver les points faibles de nos revenants. Une fois que vous aurez trouvé le meilleur moyen de vous en débarrasser, le mécanisme devient alors classique. On vise le fantôme, on tire, on lui fait perdre ses points de vie, on l’assome en le faisant percuter les murs pour au final lancer le piège et l’attirer dedans pour le capturer. On remarque alors assez rapidement le coté rébarbatif des combats pouvant en rebuter plus d’un. Les problèmes techniques (du Frame-Rate) n’arrangent rien tant certaines situations deviennent vite confuses.

Pour les fans de la première heure.
De loin la meilleure adaptation de la licence, S.O.S. Fantômes souffre néanmoins de nombreux problèmes techniques gâchant le plaisir du jeu. Il faut bien l’avouer ce jeu est avant tout destiné aux fans des films tant les références sont omniprésentes, et risque d'ennuyer les autres. Il reste toutefois un jeu correct dont la linéarité et les défauts empêchent le titre d’atteindre des sommets.