20 - Nouvelles Chroniques - Adolescence

Publié le 06 juillet 2009 par Sobvious
La braise au gré des brises s’empulpe de moi et de toi quand tu décides de vouloir griffer le sable et l’ennui s’écarte et l’attente se fait promesse… Tu te souviens de cette chanson sur laquelle nous n’avons jamais danser ?, Tu te souviens de ce baiser d’adolescente que tu donnas à un autre que moi car c’était ainsi, sur un air de saxophone, tu ne pouvais que vibrer devant cette apparence improbable que nous avions tous et que nous ne pouvons nous empêcher de regretter, tu étais un peu Sophie Marceau et sa boum, j’étais un peu celui qui rêvait devant elle en me disant qu’elle serait heureuse avec moi, que nous ne cesserions jamais de nous embrasser, bah oui pourquoi s’arrêter de nous embrasser quand la vie n’attendait que ça… J’étais le poète des nuits pubères, je harcelais ma propre imagination qui me harcelait à son tour, rien ne vaut que l’on oublie toutes les promesses que l’on s’est faites chaque jour, chaque baiser. .La nuit et sa brise nous portant vers la confusion la plus sublime, celle qui nous faisait tenir dans les bras l’un de l’autre au mépris de l’épuisement qui guettait en vain, car la fatigue aurait été une défaite, une défaite impossible, un aveu que seuls les adultes acceptent… Je te tiens contre moi et tu frissonnes, entre nous c’est chaque fois la première fois… Ton corps est là, vibrant, je ne le touche pas alors qu’il me touche tant, je m’étends contre ton souffle, à l’encontre de toute attente qui ne serait ce feu de brise qui s’empulpe de toi et moi
Sobvious