[TEST] Ghostbusters - SOS Fantômes

Publié le 06 juillet 2009 par Supagame

Les jeux à licences ne présagent généralement pas de très grands moments vidéo-ludique. Parfois bâclés, fait à la va vite ou développés par une armé de stagiaires dans le fin fond d’un cave, la qualité est très rarement au rendez-vous. Avec Ghostbusters, il y avait de quoi prévoir les frissions de la honte, mais dès les premières notes de la célèbre mélodie et les premières intonation de la sirène de l’Ecto-1, les frissons naissent et les souvenirs déboulent.


 

Une technique fantomatique

La Playstation 3 est capable du meilleur comme du pire, mais ce n’est pas parce que SOS Fantômes est une licence vielle comme la terre qu’il faut la traiter avec si peu d’attention. Même si ce n’est pas moche, SOS Fantômes n’est pas au standard des jeux PS3 actuels. Modélisation molle, textures très pauvres, aliasing omniprésent et un grand manque de finesse. Par contre, la modélisation du visage des différents chasseurs de fantômes est à saluer, idem pour tous les effets visuels qui détonent de couleurs. En gros, les effets spéciaux sauvent la donne et nous empêche de pester sur une adaptation PS3 encore ratée. Qui plus est, le jeu est une exclusivité PS3 en Europe et n'est même pas en 720p, carton rouge pour le coup.

Un jeu de poiscaille

Le gameplay de SOS Fantômes est très pauvre lorsque l’on prend un temps soit peu de recul. En gros, il suffit de parcourir différents endroits, enquêter à l’aide du psychotensiomètre, zigouiller certaines catégories de fantômes et bien sur en capturer le maximum possible. La technique est la même à chaque coup. Fatiguer le fantôme en lui tirant dessus, l'attraper, jeter son piège et tenter tant bien que mal de le ramener au dessus du piège pour le voir fondre dans sa nouvelle petite maison. Personnellement, j’ai pris un pied fou à capturer mes premiers fantômes avec mon petit pack de proton customisable, mais il est vrai qu’à la fin, tout ce petit manège devient bien lassant. Heureusement que les différents boss apportent un peu de variété. Le jeu se termine assez rapidement, mais il est possible d'aller jouer les chasseurs d’ectoplasmes en ligne dans différents modes de jeu plutôt intéressant et variés.

Fan service, quant tu nous tiens

Si le jeu reste pauvre et creux, faut l’avouer, le fan service est au rendez-vous pour combler toute la horde de fans dont je fais partie. Tous les détails sont au rendez-vous pour nous replonger dans les deux films mythiques des chasseurs de fantômes. Le bibindome chamalow, l'hôtel, bouffe-tout, le fantôme de la bibliothécaires, les allusions à Dana Barret etc etc. En plus, pour le soucis du détail, c’est Dan Akryod et Harold Ramis qui se sont plongés dans l'écriture du scénario histoire de nous offrir des répliques à l’humour si particulier de la série. Un pur régal pur les fans.

VERDICT : 7/10

SOS Fantômes n’est pas un grand jeu dans l’absolue, c’est un bon petit jeu, pleins de défaut mais qui a tous les ingrédients nécessaires pour se replonger dans des souvenirs de gosses. Mêmes si le s plus jeunes trouveront le jeu bateau et fade, les fans devraient prendre un pied monstrueux à reparcourir différents lieux si commun à la série et capturer le maximum de fantômes. Un jeu pour les fans avant tout.