Ce que l'on redoute en secret finit-il par arriver ?

Publié le 30 septembre 2007 par Laurence Roux-Fouillet

C'est à cette intéressante question - qui entretient souvent stress et angoisses - qu'a répondu un dossier passionnant de la revue Version Femina du 23 septembre.
Lorsque je pense à quelque chose - et que cette perspective m'angoisse - est-ce que cela influence le résultat ? Plusieurs professionnels ont apporté leur point de vue :
- Le philosophe Jean-Michel Besnier considère que "la pensée seule n'a pas le pouvoir de changer le monde (...) Cette attitude magique, caractéristique de l'enfance, est typique de l'orgueil"
- le Dr Thierry Janssen, médecin, explique que "plus on a peur de la maladie, plus on abaisse ses défenses immunitaires (...) mais on a également constaté que les émotions positives stimulent la branche parasympathique du système nerveux (celle de la relaxation-NDLR) et active les mécanismes réparateurs de l'organisme."
- l'astrologue Rosine Bramly assure que "rien n'est écrit".(...) "En astrologie, on dit qu'il ne nous arrive que ce que nous sommes" Normal d'attirer l'échec, donc, quand on est sempiternellement défaitiste.
- la psychiatre et psychanalyste Irène Kaganski note qu' "on provoque parfois inconsciemment ce que l'on redoute le plus.(...) Mais il ne faut pas confondre ce que l'on craint parce qu'on a des raisons existentielles et l'angoisse existentielle, sur laquelle on a aucune prise, et qui n'influence pas le cours des événements".
- le physicien Etienne Klein ajoute : "quand vous craignez quelque chose, le fait d'y penser peut vous permettre de l'empêcher de se produire"(...) Les physiciens débattent encore d'une grande question : l'avenir existe-t-il déjà ?"
En conclusion, on peut estimer que plus on abordera avec optimisme les événements de notre existence (y compris les "échecs") et plus on se mettra dans la disposition d'esprit d'y faire face.