Indochine sur les Plaines

Publié le 15 juillet 2009 par Epicure

crédit photo : infofestival.com


Je suis encore obligée de dire que ce soir était un GRAND soir. Passons rapidement sur Archimède et Pépé qui ont toutefois bien fait leur job de première partie, tout spécialement Pépé qui nous a servi un « Pépé goes français » fort réussi. Comment ne pas taper du pied ou chanter à tue-tête avec des hits de Joe Dassin, Nino Ferrer ou Gérard Lenorman ? Un beau clin d’oeil en ce 14 juillet.

Néanmoins, Epicure n’était pas sur les Plaines pour chanter La balade des gens heureux. Que non! Ce soir c’était mon baptême d’Indochine « en live ». Depuis la belle époque des party de Cegep, du Vox et du Goulet (j’me comprends) que j’écoute leur musique, jamais je n’avais eu l’occasion de voir “en vrai” le premier groupe qui m’a fait danser en français. Y'avait de l’émotion sur les Plaines mes amis!

Le premier tiers avait les couleurs de La République des Météors. Comme j’aime bien l’album j’ai embarqué tout de suite, même si j’avais hâte qu’on enchaîne avec un classique, première fois oblige. Ce premier classique est toutefois arrivé avec un bémol assez majeur merci. Pour J’ai demandé à la lune, Nicola Sirkis s’est fait accompagner par Coeur de pirate. Comme si ce n’était pas assez, elle a interprété 3è Sexe avec lui. Désolée mais je suis définitivement pas capable. Pas pantoute !

Après ça, le reste du spectacle m’est tombé dessus comme 3 tonnes de briques. Alice & June (un réel must dans mon cas!), suivi d’un medley avec You spin me round (qu’on retrouve sur La République des Météors), Canary Bay, Les Tzars et Des fleurs pour Salinger ! J’peux tu vous dire que je ne n'en pouvais plus ? Au rappel c’était le festival des souvenirs, Trois nuits par semaine et Miss Paramount dans un premier temps, pour culminer avec un Bob Morane qui m’a probablement fait perdre quelques kilos tellement j’étais déchaînée ! La soirée aurait pu se terminer ainsi et j’aurais été plus que satisfaite, sauf que le groupe a décidé de nous offrir un 3è rappel !

À moins qu’il soit un excellent acteur, Nicola Sirkis semblait très ému et fier d’être là ce soir. Moi qui n’avais pas le béguin pour lui quand il avait 20 ans, je l’ai trouvé craquant à 50 ! Il bouge avec grâce et sa voix si caractéristique sait encore charmer mes oreilles. Ce groupe n’est pas has been pour 5 sous, oui on aime les classiques qui nous ont fait danser mais ils savent encore se renouveler. Mes petites, minuscules, légères déceptions : pas de Savoure le rouge et aucune pièce de 7000 danses qui m’a tellement accompagné à la fin des années 80…

On y retourne demain?