Critique de Fringe 1×11 “L’ennemi de l’intérieur”

Publié le 16 juillet 2009 par Tommy

Tao de CritikSeries continue sa route en nous proposant sa critique de l’épisode 11 “L’ennemi de l’intérieur”.

Un épisode à oublié pour vous aussi ?

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Ne pouvant pas attendre, j’ai quasiment regardé ce onzième épisode quelques heures après le précédent. Grave erreur car quelle déception. Peut être en attendais je trop et ça a été une douche froide.

Problème dès le départ, ça manque de rythme. La série hésite entre un épisode mythologique pur et un épisode classique indépendant. Conclusion, on a droit à une double introduction. La première concernant l’évasion rapide d’Olivia des mains de ses ravisseurs. Elle a des ressources notre héroïne, normal c’est un agent surentraîné. Mais j’ai trouvé cela ridicule la manière dont elle maîtrise tout le monde avant de s’enfuir. La deuxième intro est assez tardive avec un générique qui l’est tout autant. Et comme par hasard les deux affaires sont liées. Un peu trop énorme comme coïncidence et ça m’a dérangé durant une bonne partie de l’épisode. Ne parlons même pas du gars chargé d’enquêter sur l’unité du paranormal. Là aussi comme par hasard, c’est le gars contre qui Olivia avait porté plainte pour harcèlement sexuel. Non mais sérieusement ? Il y a des milliers d’agents au FBI mais on envoie le seul gars ayant une dent contre l’agent Dunham. Assez ridicule d’autant qu’il joue vraiment au méchant pas beau de service. Pour revenir sur l’enlèvement, il y a aussi Walter répétant sans arrêt combien Peter était inquiet pour Olivia. On se demande pourquoi, car elle a été absente seulement quelques heures. Ok, il était inquiet, mais bon il n’a pas tourné en rond durant des jours non plus. Le point le plus important de cet enlèvement est l’intrigante phrase de Loeb « on vous a sauvé ». Serait il en réalité du côté des gentils ? Qu’ont ils réellement fait à Olivia. Tout cela reste des questions car on ne s’y intéresse pas du tout. Et pour une série s’intéressant à la science, Olivia ne pense pas une seconde à connaître les résultats de ces tests médicaux ou à en pratiquer d’autres pour savoir ce qu’on a pu lui faire.

Autre erreur de l’épisode, s’attarder sur la vie privée d’Olivia. La pauvre nous avait déjà confié ne pas avoir de meilleur ami (pauvre chérie). Et maintenant, on nous ramène sa sœur et sa nièce dans le tableau. Si la sœur était une méchante diabolique ça aurait du sens, là elle m’a plutôt l’air d’un gros boulet instable. Elle serait en plus capable de disparaître en laissant sa fille à la charge d’Olivia et là se serait sans doute le sommet de voir Olivia jouer à la baby sitter entre deux assassinats de sang froid. Et oui à nouveau, Lucky Lukivia a encore frappé et tire sur tout le monde pour abattre le méchant du premier coup sans s’émouvoir le moins du monde. Visiblement ils sont tous sans cœur dans cette série car Loeb ne semble pas non plus être affecté devant les photos de sa femme morte. Seul Peter semble être un être sensible. Ben oui, il était si inquiet pauvre petit chou.

Quand on ne parle pas d’Olivia, c’est pour nous parler d’une grosse larve gigotant dans tous les sens. Remarquez, c’est un peu la même chose. La chasse dans l’amphi de l’université était amusante avec un Walter toujours bon pied bon œil. Et la larve repassant par la bouche c’était bien dégueulasse. L’histoire de la larve du virus du rhume aurait mérité un épisode tout entier. Autrement dit, si vous ne l’avez pas compris. J’ai préféré le jeu d’acteur de la larve à celui d’Anna Torv. Oui, je suis dur mais bon au moins la larve n’a pas une vie sociale ennuyeuse elle.

Bilan : J’ai détesté de bout en bout. Autant j’avais adoré le 1.10, là j’en suis au 36e dessous. Visiblement, je n’ai toujours réussi à capter la magie de Fringe. Il y a bonnes idées, c’est très agréable à regarder mais la série a encore besoin d’un boost supplémentaire. Une occasion de manquée. Là on entre dans la deuxième dizaine des épisodes et ce serait bien de nous donner autre chose que des morceaux de puzzle car on y voit toujours pas grand chose comme plan à long terme. Imaginez, on ne parle même pas de Jones et de son caisson. C’était pourtant le cliffhanger du dernier épisode. Et là rien. Non, j’ai toujours laissé le bénéfice du doute à Fringe mais là je ne suis pas content du tout. On avait tous les éléments réunis pour un épisode énorme et on a un espèce de pétard mouillé beaucoup trop fade dans l’ensemble.