Difficultés scolaires et refus d’apprentissage : la mémoire en déchantant

Publié le 02 octobre 2007 par Willy

Un enfant est naturellement attiré par l’apprentissage. Il aime faire des découvertes, tenter de nouvelles expériences et avec des encouragements, sera prêt à faire d’énormes efforts pour... finalement s’approprier le monde. L’école est donc un monde qui, a priori, répond à son attente fondamentale de découvertes.




Pourquoi donc certains enfants ont-ils des difficultés d’apprentissage, voire des blocages complets qui vont les handicaper parfois tout au long de leur vie, même devenus adultes ?

Nous pouvons nous poser la question suivante : qu’est-ce qui peu empêcher un enfant de suivre sa pente naturelle d’intégration de nouvelles données ? Il en a besoin, son cerveau en a besoin pour se construire, son adaptation à son milieu en dépend directement... Il faut donc quelque chose de très important également pour enrayer le processus.
 

Regardons cela de plus près :
L’enfant...



1- est-il libre d’apprendre ?

Cela signifie notamment... libre de faire des erreurs, de recommencer autant de fois que nécessaire. Les apprentissages se font TOUJOURS par tâtonnements, c’est le fonctionnement naturel de notre mémoire elle intègre petit à petit des éléments, essentiellement par la répétition de l’expérience. Et donc suppose une liberté face au jugement de l’autre.

2- est-il heureux d’apprendre ?

Car personne n’a envie de recommencer une expérience malheureuse. Ce qui est difficile peut parfois ne pas être très agréable, mais si l’on a fait auparavant l’expérience du bonheur d’apprendre, la récompense, que représente cette satisfaction d’avoir vaincu l’obstacle, permet de dépasser le premier désagrément. On recherchera la récompense même au prix d’un effort important.

3- est-il motivé par l’apprentissage ?

Il est indispensable de trouver un bénéfice évident à l’apprentissage, particulièrement quand l’enfant est jeune. Ensuite il devient capable de différer le bénéfice quelque peu. Arriver à se mettre debout, pour un tout petit, a un avantage immédiat : changer son point de vue sur le monde et commencer à maîtriser ce corps qui promet bien d’autres expériences ; se hisser vers le monde des grands. Les premiers pas donnent instantanément le pouvoir d’aller vers ce que l’on convoite, un jouet, puis tout simplement être en relation avec les autres. Au départ une partie de la motivation tient dans le regard du parent, puis d’autres adultes référents et des camarades de son âge, ensuite il développera d’autres besoins, plus centrés sur lui même.

Si nous nous en tenons seulement à ces trois facteurs essentiels à un bon apprentissage, nous pouvons rapidement trouver les premières sources de blocage !

Pour aller vite je dirais que les ingrédients essentiels (certains arrivent à s’en passer mais développent des stratégies plus complexes, soit par nature facilement résiliente, soit parce que la douleur serait insupportable si, en plus, ils n’y « arrivaient pas ») pour faire un bon élève vont être :

  • confiance
  • encouragements
  • temps / espace
  • respect des limites naturelles de l’enfant

Le tout produisant l’environnement émotionnel indispensable : un sentiment de sécurité

De manière corollaire on va pouvoir lister les éléments perturbants :

  • absence de confiance 
  • découragement, dénigrements
  • pression, exigences spatiales ou temporelles 
  • demandes excessives 

De ceux là vont découler un sentiment d’insécurité qui se traduira par un programme toxique qui prendra éventuellement des proportions dramatique « : je n’y arriverais jamais »... qui poursuit encore certains même après l’age de la retraite !

D’autres programmes toxiques vont polluer la zone d’apprentissage :

  • je suis nul(le)
  • ce n’est pas pour moi
  • je ne suis pas fait(e) pour cela

... bon, j’arrête là, je pourrais en remplir des pages !

Quelles solutions ?

J’ai parlé ici il y a un certain temps des techniques de libération émotionnelles comme l’EFT, qui permettent de « corriger » ces programmes parfois de manière instantanée. Donc je vous propose d’attaquer la falaise de vos préjugés sur les apprentissages et vos capacités personnelles avec cet outil ! Et bien sûr de veiller à votre regard sur vos enfants : aidez-les à rester libres d’apprendre avec désir et plaisir ...

Parce que chaque expérience nous construit, il est important de se construire « la mémoire en chantant » !
 

Difficultés scolaires, trac à loral, trac à l’écrit


Aime ta vie : ta vie t'aime !

Auteur de l'article :  Marie-Odile BRUS (Le Chesnay)