En effet, supprimer La ferme des animaux, ouvrage où il est question des régimes totalitaires et qui fut refusé pour trotskysme par l'éditeur, en 1944, est déjà assez amusant en soi. Finalement, la manière dont les livres ont été supprimés rappellerait sans peine du Farenheit 451, les autodafés en moins, la redoutable efficacité en plus.
Kindle et Big Brother, même patron ?
Le Kindle comme outil de surveillance des lectures de tout un chacun ? Soumis potentiellement au Patriot Act, dont on ne sait toujours pas ce que Barack Obama en fera ? Voilà qui est assez épicé, en effet. Car il faut pointer une fois de plus, et avec vigilance, le lien qui relie Amazon à son appareil : permettre l'envoi de mises à jour est intéressant ; prendre le contrôle de l'appareil pour en supprimer des fichiers à loisir, cela incite à une certaine paranoïa. Finalement, quelle est l'emprise qu'Amazon peut avoir sur son Kindle ?
Corollaire : qu'est-ce que les consommateurs ont réellement acheté comme lecteur ebook ? Corollaire bis : Souhaite-t-on réellement un lien de ce style pour nos machines en Europe ?
On s'arrête là ?