Kittiwat Unarrom, artiste thaï, a carrément choisi le morbide. Il confectionne avec amour des têtes coupées, des bras pendus à des crocs de bouchers, des jambes en tas, des organes aux belles couleurs anatomiques. Et tout ça en pain. Emballé sous cellophane et prêt à consommer.
C'est extrêment dérangeant. Et je crois bien que c'est le but. Même si je ne comprend pas pourquoi il fait ça. Faire réfléchir sur l'image ? (du pain en forme de cadavre, c'est toujours du pain) Juste le plaisir de provoquer ? Jouir de nos questions sans réponses et de notre malaise face à son oeuvre ?
Peut-être tout cela à la fois.
Il parait toutefois que c'était pour une bonne cause, avec bénéfices reversés à la lutte contre le cancer du sein. Mais tout de même. La mode reviendrait-elle au cannibalisme par farine interposée ?
Méfiez vous des boulangers !