ce trés beau texte de maurice Druon...les partisans

Publié le 28 avril 2009 par Rodinscot
 

Composé à Londres pour devenir l’indicatif de l’émission "Honneur et Patrie"
Largué par la Royale Air Force sur la France occupée, Ce chant devient l’Hymne de la lutte pour la Libération

Ami, entends-tu le vol des corbeaux sur nos plaines,
Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu’on enchaîne,
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme
Ce soir, l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.

les partisans...en la place... de la résistance

caen-capitale ...ce 26 avril 2°°9

Montez de la mine, descendez des collines, camarades,
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades,
Ohé les tueurs, à vos armes et vos couteaux, tirez vite.
Ohé saboteur, attention à ton fardeau dynamite...

C’est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères
La haine à nos trousses et le faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens aux creux des lits font des rêves.
Ici, nous vois-tu, nous on marche et nous on tue... nous on crève.

..

Ici, chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait, quand il passe.
Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute...

...RODINSCOT

 “La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées.”                                                  Victor Hugo (1802 - 1885

 

l'Académie
sans lui un fauteuil vacant Maurice Druon, avait été benjamin de l'Académie lors de son élection en 1966 à 48 ans au fauteuil de Georges Duhamel, puis secrétaire perpétuel de 1985 à 1999 avant de démissionner de la fonction pour se consacrer à l'écriture. Le décès de l'écrivain, doyen d'élection de l'Académie, laisse désormais un fauteuil vacant. En effet, l'institution affichait complet pour la première fois depuis 2006 avec l'élection le 26 mars de l'écrivain François Weyergans, et après un large renouvellement de ses rangs au cours des deux dernières années. Mais le remplacement n'est pas pour demain. Une élection à l'Académie française a lieu en moyenne un an après le décès d'un académicien. Puis, il faut encore une année avant que le nouvel élu soit reçu pour pouvoir siéger.

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