Voila à quoi ressemblera notre prochain système de santé....

Publié le 24 juillet 2009 par Anakyne

Un refus de greffe de foie choque la Grande-Bretagne

Flore Galaud (lefigaro.fr)
23/07/2009 | Mise à jour : 15:20  

L'hôpital a estimé que le cas de Gary, 22 ans, n'était pas prioritaire car il était alcoolique. Le jeune homme est mort.


Capture d'écran du Times de Gary et sa mère.

Une affaire qui fait grand bruit outre-Manche. Gary Reinbach, un britannique de 22 ans, atteint d'une cirrhose exceptionnellement violente pour son jeune âge, est décédé lundi faute d'une greffe de foie. Les médecins de l'hôpital University College, à Londres, ont en effet décidé que son cas n'était pas prioritaire, en raison de son alcoolisme latent. Pourtant, la greffe lui aurait donné 75% de chances de survie. Une décision qui pose des question d'ordre déontologique.

Gary a 11 ans lorsqu'il commence à boire. Ses parents viennent tout juste de divorcer. A 13 ans, il boit tous les jours, et, au fil des années, son alcoolisme s'aggrave. Rapidement, sa santé se dégrade. A seulement 22 ans, les médecins détectent chez lui une grave cirrhose. Sa seule chance de survie : une greffe de foie.

Problème : les recommandations officielles pour les greffes de foie indiquent que le patient doit rester sobre pendant 6 mois avant toute intervention chirurgicale. Depuis 2005, en effet, plusieurs hôpitaux britanniques ont fait le choix de ne pas opérer les fumeurs et les obèses tant que ces derniers n'ont pas démontré leur bonne volonté.

«Gary n'a pas eu le droit à une seconde chance»

Sobre, Gary l'est, puisqu'il est désormais cloué sur son lit d'hôpital. Mais les médecins doutent de sa sincérité, et, face à une pénurie de donneurs, refusent l'intervention, arguant que le jeune homme pourrait faire un mauvais usage de son nouveau foie. La mère de Gary, Madeline, décide de contacter les médias le week-end dernier pour raconter l'histoire de son fils. Quarante-huit heures après, Gary meurt dans sa chambre d'hôpital.

Madeline Hanshaw fait aujourd'hui part de son amertume. «ces règles sont vraiment injustes. (...) Gary avait fait une erreur, et n'a jamais eu droit à une seconde chance», a-t-elle confié au Evening Standard.

Du côté de l'institution nationale pour la greffe hépatique, aucun regret. Laconiquement, ce dernier a défendu sa position : «C'était une situation difficile, mais avec l'alcool toujours bon marché en Grande-Bretagne, ce n'est pas étonnant que les jeunes boivent excessivement».


Mon commentaire :

Voila une information qui ressemble, à la virgule près, à notre futur système de santé. Roselyne et Nicolas vont en avoir les sens tout retournés à la lecture de cette information.

En Angleterre comme bientôt en France il faudra donc être en bonne santé pour prétendre pouvoir se faire soigner. On n'arrête donc pas le progrès.

C'est un crime parfait. Les dérives de cette politique seront terribles. C'est un déni pur et simple du serment d'Hypocrate et des droits de l'homme. Affaire gravissime s'il en est et totalement passé sous silence qui fera, n'en doutons aucunement tâche d'huile dans notre pays compte tenu de la politique de santé voulue par Nico et l'autre.

Honte à vous Messieurs les politiques et surtout à vous médecin qui avaient,me semble-t-il, prêté serment.

C'est révoltant, inhumain, injuste, anormal, criminel, en Angleterre comme ailleurs personne n'a le droit de vie ou de mort.

La prochaine étape : le critère d'âge peut-être, de couleur , de confession religieuse, de race ? Il y en a un autre il y a 60 ans a excellé dans ce domaine. A notre époque il aurait pu faire faire des putains d'économies à la SS (lire Sécurité Sociale)

Il faut faire passer cette information car elle est réellement dramatique et tellement sauvage que les mots me viennent à manquer.

Enfin c'est juste mon avis.

Ci dessous le serment d'Hypocrate que les futurs médecins prononcent et appliquent

pas chez nos voisins à priori.

Traduction par Émile Littré du serment d'origine
« Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants :
Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins ; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s'ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part de mes préceptes, des leçons orales et du reste de l'enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre. »
« Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans l'innocence et la pureté.
Je ne pratiquerai pas l'opération de la taille1.
Dans quelque maison que je rentre, j'y entrerai pour l'utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.
Quoi que je voie ou entende dans la société pendant, ou même hors de l'exercice de ma profession, je tairai ce qui n'a jamais besoin d'être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. »
« Si je remplis ce serment sans l'enfreindre, qu'il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais des hommes ; si je le viole et que je me parjure, puissè-je avoir un sort contraire. »



Serment de l'ordre français des médecins de 1996
« Au moment d'être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J'interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité.
J'informerai les patients des décisions envisagées, de leur raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.
Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.
Admis dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu à l'intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission. Je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.
J'apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu'à leurs familles dans l'adversité.
Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j'y manque. »



« Nouveau serment des médecins », utilisé notamment au Canada depuis 1982 (version française)
« Au moment où je vais exercer le métier pour lequel j'ai eu le privilège d'être formé,
JE JURE de garder intacte la science qui m'a été transmise, et de la perfectionner autant que me le permettront mon temps et mes forces.
JE JURE de toujours avoir le courage de douter de moi-même et de ne jamais prendre, pour mes patients, le risque d'une erreur qui pourrait mettre leur santé en péril ; je ferai en sorte d'obtenir, par tous les moyens possibles, la confirmation d'un diagnostic dont je ne serais pas absolument sûr.
JE JURE de ne jamais divulguer, hors le cas où la loi m'en fera un devoir, les secrets dont j'aurais pu avoir connaissance dans l'exercice de ma profession.
JE JURE de toujours me souvenir qu'un patient n'est pas seulement un cas pathologique, mais aussi un être humain qui souffre. À celui qui entrera chez moi pour chercher simplement un réconfort, ce réconfort ne sera jamais refusé.

Je n'oublierai pas que la prévention est la meilleure des médecines ; et si je n'y participe pas moi-même, JE JURE de ne jamais considérer l'action préventive avec négligence ou hostilité.
Je prends acte de ce que la Médecine devient de plus en plus sociale à la fois parce qu'elle a pour destinataire la collectivité humaine toute entière et parce quelle peut désormais être exercée sous des formes non individuelles. Si je ne pratique pas moi-même ces formes sociales et collectives de l'exercice de mon Art, JE JURE de ne pas entrer en lutte contre ceux qui les auront choisies. Qu'à la fin de ma vie, je puisse me dire que je n'ai jamais enfreint ce serment. »