A Singapour, il est plus facile d’ouvrir un compte que d’acheter du chewing-gum

Publié le 27 juillet 2009 par B3b

Le magazine en ligne ECO89 a testé la facilité avec laquelle il est possible d’ouvrir un compte bancaire à Singapour.  Conclusion : Simple, rapide et « mieux qu’en Suisse ».

A chasser le secret bancaire en Suisse, on en oublierai presque que cette notion s’utilise dorénavant comme un moteur commercial sur les autres places financières de la planète. Bref, le résultat d’une guerre économique qui se cache derrière un alibi fiscal.

Compte privé, compte d’épargne, compte d’investissement, je peux ouvrir ce que je veux à Singapour. Et je peux même le gérer depuis la Suisse grâce à l’e-banking, me précise le banquier. Bref, à Singapour, il est plus facile d’ouvrir un compte que d’acheter du chewing-gum dans les pharmacies, pour lequel il faut un certificat médical d’un dentiste. Et gare aux amendes si on le crache par terre !

Retour à nos affaires. « Mais dites-moi, pourquoi vous sortez cet argent de Suisse ? », me demande Lee, complice. Je bricole un nouveau mensonge sur l’agonie du secret bancaire en Suisse, à la suite des pressions fiscales de l’étranger.

« Je comprends. A Singapour, vous ne risquez rien. Notre secret bancaire est solide. Et ils peuvent toujours venir avec leur liste noire. Notre législation vous protège complètement. Votre pays ne pourra pas obtenir la levée du secret bancaire, même si la fraude fiscale est avérée. »

A découvrir via Banques : « Qui veut de mon argent suisse ? » | Eco89.