Une semaine en chansons

Publié le 03 octobre 2007 par Alexandra

Histoire de se réveiller chaque jour avec un air de circonstance…

New Order – Blue Monday (Single, 1983)

Le bastion de toute une époque. "Blue Monday" incarne les années 80 dans toute leur splendeur avec sa disco pop synthétique et désabusée (ci dessous un live au Japon datant de 1985). Allez, je file m'acheter un caleçon à pois, j'affute mon brushing et je pars retrouver mon mecton à mullet qui m'attend sur sa Harley.


 
The Rolling Stones – Ruby Tuesday (Between the buttons, 1967)

Disons le tout net : je hais les Mardis. Le week-end précédent vit dans un passé lointain et le suivant s'apparente à de la science-fiction. Alors, rien de tel qu'un petit "Ruby Tuesday" pour me réconcilier avec les Mardis maudits.

Simon & Garfunkel – Wednesday Morning, 3 A.M. (Wednesday Morning, 3 A.M., 1964)

Durant une très longue période (jusqu'à bien 18 ans), j'ai allègrement confondu Cat Stevens et Simon&Garfunkel. J'ai fini par les distinguer quand j'ai réalisé que ces derniers chantaient en duo sur de jolies mélodies acoustiques, contrairement à leur pseudo-jumeau. Par contre, s'il y en a bien deux qui ont souvent fait la même chose, c'est bien eux…

David Bowie – Thursday's child (hours…, 1999)

Toujours d'une intelligence louable, Bowie s'appuie sur une théorie conférant à l'enfant d'un jour précis une personnalité donnée. "Thursday's child has far to go". Le Thin White Duke parlerait-il en connaissance de cause ?

Cocorosie – Good Friday (La maison de mon rêve, 2004) 

C'est beau, tout joli, vraiment propret et bien léché. Mais nom d'un pingouin, les frangines bobo-folk m'ennuient affreusement. Qu'elles chantent moins haut, par pitié.

 

The Bee Gees – Night Fever (Saturday Night Fever, 1997)

Bizarre qu'une chanson si molle vise ait pu provoquer la fièvre du Samedi soir. Dans le registre des frères aigus, j'aurais plutôt élu "Tragedy" (superbe et kitschissime version karaoke ci –dessous)…

Morrissey – Everyday is like Sunday (Viva Hate, 1988)

Celui-là, on l'attend  impatiemment. Et  il arrive parfois plein de pluie ou chargé du mal de crâne alcoolisé de la veille. Alors, dans ces moments là, mieux vaut se carrer sous la couette et écouter Morrissey, le plus dandy des losers éternels.