Retour sur mes 3 mois dans la blogosphère

Publié le 29 juillet 2009 par Thomadaneau

Je vais vous parler de mon aventure dans le monde de la blogosphère depuis 3 mois. L’idée de ce billet vient de @mindsix avec son article : mon expérience Twitter.

Ce blogue a débuté dans le cadre d’un travail de session à l’Université de Sherbrooke, mais signifie beaucoup plus pour moi. Il est pour moi la possibilité de partager mes recherches ainsi que mes réactions face aux différentes nouvelles. Parlant de ce cours, il finit très bientôt. C’est donc pour cela que j’ai décidé de faire un genre de retour en arrière sur comment j’ai évolué dans la blogosphère depusi 3 mois. Puisque mes découvertes en écrivant ce billet vont aussi m’être utile durant l’oral que j’ai à produire dans le cadre du cours !

Et oui, c’est la fin de ce blogue d’un côté étudiant, moi certains membres de mon équipe vont continuer à bloguer, mais sur une base plus personnelle que obliger d’écrire un article par semaine. Donc, continuez de venir nous voir, on a encore beaucoup de choses à vous dire !

Partir un blogue, c’est du travail. Si on prends en compte toute la partie technique de devoir se trouver un thème, l’adapter pour ensuite devoir passer des heures à essayer de toute faire marcher les plug ins qui remplissent les colonnes au complet, c’est du travail. Sans base en HTML et CSS (et même PHP pour certains plug ins), il est difficile de se retrouver dans tout ce langage. Par chance, j’ai un baggage un peu plus techinque la moyenne du monde pour avoir suivi un cours de programmation web et de travailler un peu dans le domaine.

Après, un coup le blogue installé, il y a toute la partie… yeah, c’est le fun, je soumets mon blogue à pleins de répertoires et digg-like possible pour espérer soutirer quelques visites de ces sites. Bien que souvent, ces répertoires soient en anglais et personne ne les consulte, tout le monde se dit : j’ai lu dans un article sur le SEO que c’était bien d’avoir beaucoup de sites qui se réferraient au notre. Ouais, par contre, des sites comme ceux-là, ça vaut rien. Pas grave, tu continues d’en chercher le plus possible. Mais pas grave, au début on se dit qu’il faut faire ce qu’il faut.

Maintenant, c’est le temps que tout blogueur aime, il peut enfin dire ce qu’il pense au monde entier par le fait d’un billet Wordpress.

C’est donc à ce moment que tu te crois bien brillant en écrivant des articles du genre : C’est quoi un blogue, c’est quoi un flux rss, c’est quoi Twitter ou pire, c’est quoi le web 2.0 alors que la majorité de tes lecteurs le savent déjà. C’est suite à un exposé de Olivier Mermet dans mon cours de commerce électronique j’ai pris conscience que.. le monde ne veulent pas le savoir! On est des mineurs dans la blogosphère, s’ils veulent vraiment savoir tout ces termes, ils vont aller sur wikipedia. C’est lorsque j’ai appris cela que j’ai décidé de ne plus écrire d’articles commencant par le terme : “comment”. Excepté dans quelques exceptions bien sûr…

C’est à ce moment que tu te demandes : sur quoi je vais bloguer si je ne peux réinventer la roue. Je vous avouerai que je garde proche un article de Vincent Abry qui donne 45 idées pour générer du buzz. Il arrive parfois que je la consulte pour trouver des idées d’article. Mais en temps normal, cela vient naturellement. Tu te poses une question qui pourrait intéresser quelqu’un : “C’est peut-être ton prochain article”.

On n’écrit pas un article pour écrire un article. On écrit un article, car on a quelque chose  à partager. C’est pourquoi j’ai beaucoup d’articles qui sont en brouillon en espérant les finir un jour lorsque je trouverai vraiment dequoi d’intéressant à écrire sur le sujet.

Il arrive un jour que tu te poses la question : mais je me dirige où avec ce blogue ?

C’est ce jour là qu’il faut peut-être penser à arrêter de bloguer. C’est sous cet aspect que je blogue. Je ne blogue pas par nécessité (même si c’est dans le cadre d’un cours que je l’ai commencé), je blogue car j’aime cela. Il faut avoir la passion du blogging. J’ai découvert que j’avais cette passion la première fois que quelqu’un m’a dit : “J’aime beaucoup ce que tu écris, c’est très intéressant” (merci maman). C’est à ce moment que tu découvres que ce tu dis impactent vraiment le monde. C’est à ce moment que l’interaction commence.

L’interaction : un des mots les plus importants de la blogosphère ou de n’importe quel attribut du web 2.0. Tout est basé sur la relation entre toi et les lecteurs, toi et les blogueurs  et toi et le monde tout simplement. Tu écris pour interagir avec le lecteur, qui lui décide d’interagir à son tour en partageant le billet ou en commentant sur ton blogue. Tu interagis avec un autre blogueur qui décide à son tour d’en parler à son tour dans blogue.

C’est l’interaction qui créer un lien entre toi et le lecteur. C’est alors que tu commences à poser des questions à tes lecteurs, tu veux les faires réfléchir sur leurs acquis présents et voir s’il est possible de les faire changer d’avis.

La blogosphère : un monde lichage ?

Étant donné que la chose qui a le plus de valeur selon certains dans la blogosphère c’est les visites. C’est dans cet état d’esprit qu’un blogueur sera content que tu lui envoies des visiteurs en partant de ton blogue lorsque tu le citeras. C’est donc dans cet aspect que pour se faire des amis, il faut souvent essayer de parler des autres blogues en premier pour leur faire un genre de : Hey, j’existe moi aussi, regardes moi, regardes moi.

C’est aussi dans cet état d’esprit que tout le monde sont gentils avec les grands de ce monde… Aussi souvent parce que tu aimes aussi ce qu’il écrive bien sûr !

Si on parlait un peu des.. ACHIEVEMENTS UNLOCKED

Voici quelques-uns des faits qui a de l’importance dans le cadre d’un jeune blogueur.

Le premier jour avec plus de 100 visites.

Sa y est, tu est devenu quelqu’un d’important. Tu peux te permettre de dire que ce que tu dis à de l’effet sur les gens. Que tu as ta place dans la blogosphère puisque 100 personnes sont venues visiter ton site ! Plus ça avance et plus la barre monte haute et que le nombre de visites semblent ne plus vouloir augmenter, c’est alors le temps d’essayer de se démarquer encore plus ! C’est un peu un challenge. Je vais vous raconter plus tard pourquoi avec les critères de correction du professeur.

50 personnes abonnés au flux RSS.

50 personnes (moi et les autres membres du groupe exclus) qui reçoivent en direct tout ce que tu écris. Je peux donc commencer à me dire que je suis aimé ? non pas encore. La vraie preuve d’amour celon moi est lorsque chaque fois que tu écris un article, il faudrais que quelqu’un laisse un commentaire du genre : tu as changé ma vie avec cet article. D’accord, c’est très peu problable que cela arrive même une fois dans votre vie, mais on peut toujours rêver.

Passer un entrevue.

J’ai passé deux entrevues à date, une pour un blogue français pour lequel j’avais fait la demandé lorsque l’auteur demandais des blogueurs à interviewer et une autre qui a été fait sur MSN avec un collègue de la classe. C’est drole, tu peux dire ce que tu veux et les gens vont te lire comme si tu savais vraiment dequoi tu parles. Je vous avouerai que j’aime bien parler, c’est pour cela que j’ai un blogue. Alors, même si les entrevues n’ont rien de grand, c’est toujours plaisant de pouvoir dire ce que l’on veut et qu’on sait que quelqu’un nous écoute.

Sur quoi noter un blogue ?

Selon Harold Boeck, au bacc, il faut noter sur 4 critères quantitatifs :

  • Abonnées feedburner (facilement augmentable via FriendFeed)
  • Visites uniques
  • Nombre de commentaires (même les commentaires fait par nous augmentent le compte)
  • Montant récolté par AdSense (sinon, il n’aurais pas de adsense sur notre blogue)

Après maintes discussions avec Harold, j’en suis venu à la conclusion qu’il était vrai qu’au niveau du bacc, avec tout pleins de débutants comme nous de quantifier le résultat d’un blogue via ces métriques. Il est un peu trop tôt pour parler d’impact réel dans la communauté ou de faire une différence.

Je remercie donc les 4000 personnes environ qui sont venues sur ce blogue et la centaine qui y ont laissé leur marque !

C’est pour cette raison que je ne vous remercierai jamais assez de visiter ce blogue et de propager le contenu de celui-ci. Pour permettre plus d’interactions ! (et pour m’aider à avoir un meilleur résultat).

Thoma.