Fur upcycling - Neozoon

Publié le 29 juillet 2009 par Berenice

Via Les carnets du design et Les Urbanités.

Pour ceux qui regardent autour d'eux en se baladant dans une ville, l'ingéniosité des street-artistes ne semble pas avoir de limite. Il y a bien entendu les graffs, les affiches, les autocollants, mais aussi les pochoirs, les carreaux de mosaïque, les installations de jouets, la broderie sur les sièges des bus, les pansements de murs en Lego...
Et puis il y a aussi la fourrure. La vraie. Celle avec des poils qui avant réchauffaient de vrais animaux.
Les deux artistes féminines (et anonymes) qui composent le collectif Neozoon travaillent les manteaux de fourrure de récupération.




Elles installent aussi parfois de faux paresseux dans les branches des arbres. Toutes ces installations participent de leur logique d'upcycling, de méliorecyclage : donner aux objets jetés une deuxième vie, et qui se révèle aussi meilleure que la première.
Elles veulent explorer la relation entre l'homme et l'animal sauvage. En allemand, "neozoon" qualifie une espèce animale introduite dans un milieu étranger, où elle va s'implanter et se développer. Même si l'homme reste très près de l'animal (surtout de ses morceaux congelés distribués en supermarché, pour les paraphraser), il a chassé beaucoup de ses représentants avec le développement des villes.

Même s'il y a des photos sur leur site officiel, Neozoon possède aussi un Flick'r.
Pour en apprendre plus sur leur action, vous pouvez regarder le reportage d'Urbanation production pour Babelgum (3min20, en allemand sous-titré anglais). Vous verrez les deux artistes dans leur atelier, un exposé de leurs réflexion et l'installation de plusieurs fourrures.