L'achat de livres en période de crise, un gaspillage d'argent

Par Actualitté
Quand ce ne sont pas des guides pratiques pour vous faire faire des économies en temps de crise qui sortent, ce sont des articles rudement bien ficelés et d'une gaieté à pierre fendre, qui vous expliquent comment faire des économies sur votre quotidien.
Le Baltimore Sun en offre un exemple fameux : DVD en location plutôt qu'à l'achat, manger moins, arrêter de fumer, ou les jeux de hasard, etc. Et puis... les livres. « Certains livres sont bien à avoir - comme celui que vous préférez, par exemple », entame le quotidien.
Oui, mais vous faut-il réellement acheter la version avec couverture cartonnée plutôt qe d'attendre qu'il ne sorte en bibliothèque ? Parce que c'est clairement plus intelligent de faire cela, pour tenter une fois de plus de grignoter quelques précieux bouts de chandelles.
Sauf que les bibliothèques ne sont, et ce n'est pas vraiment une nouvelle, également mal financièrement, et voient leurs budgets tranchés dans le vif de plus en plus souvent. Attendront-elles elles aussi une éventuelle sortie en format poche des ouvrages - qu'entre temps personne n'aura acheté ?
Plusieurs sites ont vivement réagi, à ce qui apparaît alors comme un article montrant clairement que l'achat de livres relève du gaspillage, autant que fumer des cigarettes ou laver sa voiture. Certes, chacun voit midi à sa porte, mais enfin... Ne vous privez pas de cette galerie de conseils illustrée de photos pour aider à mieux consommer, c'est un bonheur.
On retrouvera d'ailleurs dans le même magazine, mais cette fois signé par un blogueur, un article intitulé In defense of Books. Les idées n'y sont pas spécialement mirifiques, mais on y évoque la présence des ebooks, ou les réductions pratiquées par certains commerces. Chose qui ne peut pas arriver en France, rappelons-le, du fait de la Loi Lang de 1980.