Là-haut : un cadeau du ciel

Par Mahee


Wall-E m’avait émue au plus haut point, Ratatouille charmée, Cars exaltée, Nemo passionnée, Les Indestructibles ravie et les Toy Story, Monstres et Cie et autres 1001 pattes enchantée. Je ne pensais pas que Pixar pouvait faire mieux. Avec Là-haut (Up), le studio américain s'est surpassé. Et a réalisé l'un des plus beaux dessins animés que je n'ai jamais vus.

Note :


Tout commence par l’histoire d’Ellie et Carl, déroulée en accéléré : celle d’un couple qui s’aime depuis sa plus tendre enfance et qui, de par les aléas du temps, n’est jamais parvenu à réaliser son rêve : se rendre aux chutes du paradis, en Amérique du sud, sur les traces de son héros, l’aventurier Charles Muntz. Lorsque Ellie décède, Carl, âgé de 78 ans, décide de transporter sa maison dans cet endroit mythique, grâce à des milliers de ballons gonflés à l’hélium, qu’il a vendus toute sa vie à des enfants. C’était sans compter la présence de Russell, petit explorateur de 9 ans aussi envahissant que courageux. Un duo improbable pour des aventures extravagantes.
Contrairement à d’autres dessins animés, les passages émouvants (et encore, c’est un euphémisme) sont très nombreux et parfaitement distillés tout au long de l’œuvre. Et les gags et moments amusants ne manquent vraiment pas. Il faut dire que les dessins sont tellement parfaits (quelle précision des traits, des couleurs et des lumières !) et la mise en scène efficace !
L’histoire s’avère très originale, pleine de bonnes idées - surtout les chiens, avec leurs colliers qui les font parler, leur dressage pour gérer une maison ou encore leur obsession des écureuils. A la morale classique (mais toujous très belle) de la générosité, l’altruisme ou le courage, s’ajoutent l’importance de ne jamais perdre de vue ses rêves et l’idée que la vie quotidienne peut être aussi belle et forte que l’aventure et que l’on peut trouver le bonheur juste en bas de chez soi.