Slam, de Nick Hornby

Par Mcabon

Sam entre dans l’adolescence comme d’autres en religion, avec la conviction que l’avenir qui l’attend ne peut être meilleur que le présent. Il rêve d’une « première fois », de celle que l’on n’oublie pas et se confesse et demande conseil à Tony Hawk, un champion de skate-board. Enfin, au poster de Tony Hawk qu’il a punaisé dans sa chambre. Tony Hawk lui répond par des extraits de son autobiographie. Mais quand Alicia tombe enceinte de Sam et qu’il faut ensuite s’occuper du petit Roof qui naît neuf mois plus tard, les propos de Tony Hawk deviennent moins solennels voire inutiles. Entre l’enfance qui s’évapore définitivement et l’âge adulte qui aspire l’être à la manière d’un détraqueur, les posters deviennent inutiles qui doivent retrouver leur place dans le carton des souvenirs.

Slam, de Nick Horny. Editions 10/18